jeudi 5 novembre 2009

les procédures de l'administration française pour importer une voiture

Un peu plus d'un mois après l'envoi de la voiture du port de Baltimore, nous sommes allés au Havre de Paris en train pour aller récupérer notre beautiful lady.
Munis de tous les papiers nécessaires, nous sommes d'abord allés, à pied, au siège de la société qui réceptionnait les voitures au port du Havre. Très pros, ils nous ont donné le "bon à enlever" nécessaire aux formalités de la douane française.
De là, nous sommes repartis à pied toujours vers la douane qui se trouvait de l'autre côté de la rue. Nous avons été très bien accueillis et dirigés vers un bureau où nous devions faire dédouaner la voiture.

Les papiers nécessaires au dédouanement de la voiture sont:
-pièces d'identité
-inventaire des biens sur lequel figure la voiture et sa valeur
-la carte grise américaine de la voiture
-une preuve de résidence aux Etats-Unis de plus d'un an
-une preuve de changement de résidence pour la France: un papier visé de l'ambassade de France aux US fait parfaitement l'affaire
-des justificatifs de domicile en France
-le bon à enlever provenant de la société de transport de la voiture
-le papier de conformité partielle de la voiture fourni par le constructeur de la voiture

Après avoir donné tous ces papiers, le douanier nous a remis un certificat de dédouanement, et nous sommes repartis cette fois-ci vers la sous-préfecture du Havre pour avoir un numéro d'immatriculation en WW.

Là, le déroulement des évènements s'est corsé. Pour sortir la voiture du terminal, il fallait des plaques d'immatriculation. Pour avoir des plaques d'immatriculation, il faut aller à la préfecture et tomber dans les bons horaires...8h30-11h30...Nous sommes arrivés devant la sous-préfecture à 11h45...Nous avons du faire des pieds et des mains pour être reçus à la réouverture à 13h00 en expliquant notre cas. Après deux heures d'attente, nous avions notre nouveau numéro d'immatriculation WW, valable un mois le temps de faire les démarches auprès de la DRIRE.
Le plus dur restait à faire: trouver un garage le plus proche qui accepte de nous faire des plaques d'immatriculation au format US, carré...Impossible...
Le temps pressait, il fallait se rendre au terminal. Nous avons appelé en urgence le taxi qui devait nous amener dans le terminal du port pour récupérer notre voiture. Arrivés à bon port, nous avons été accueillis par un docker qui nous a amené à notre voiture, garée gentiment entre une mustang et une autre voiture en provenance des Etats-Unis! Sans plaques d'immatriculation, en bon état, juste un peu sale, notre beautiful lady a démarré au quart de tour! Aidé du docker qui avait l'habitude d'accueillir des particuliers sans plaques d'immatriculation, nous avons "bidouillé" des plaques à l'aide d'un marqueur, de feuilles de papier et d'un autocollant utilisé sur les colis Fedex ou colissimo!

Avec nos plaques d'immatriculation système D, nous avons pris la route de Paris...Observés avec attention par tous les gendarmes que nous croisions sur la route!!

10 septembre 2009: bye bye les Etats-Unis!!!!

Après deux ans passés à Baltimore, il était temps de rentrer en France. Le contrat d'Alban allait prendre fin et de beaux projets nous attendaient en France.
Après avoir envoyé la voiture et des cartons direction Le Havre, après avoir vendu et déménagé les meubles du 25ème étage au 15ème étage à une Française qui arrivait en postdoc à Johns Hopkins, nous avons chargé la Coccie avec toutes nos valises, le siège bébé, la poussette et nous avons passé une toute dernière soirée en compagnie de nos amis chers Audrey et Willy.

L'avion était le 10 septembre à 18h00 à Washington Dulles. Audrey et Jérôme avaient proposé de nous emmener à l'aéroport. Les deux voitures bien remplies, nous avons laissé Baltimore derrière nous.
Bien sûr, nous étions en surcharge sur une partie des valises, bien sûr, puisque comme les vacanciers, nous n'avions le droit qu'à 23kg x 2 chacun, rien pour Colombine, qui avait juste droit à sa poussette ou son siège bébé. Bien sûr, l'hôtesse nous a fait ouvrir tous les bagages...bien sûr, nous n'avions rien pu bouger, els valises étant complètement bondées et crées comme cela. Et bien sûr, nous avons du payer un complément.
Il est également assez difficile de passer avec un bébé à la sécurité. Entre la poussette qu'il faut plier pour la passer dans le laser, les chaussures à enlever, même celle du bébé, toutes les affaires à sortir, les biberons à passer à un détecteur, ainsi que le lait, le passage à la sécurité relève du parcours du combattant.

Une heure plus tard, nous prenions place dans l'avion d'Air France, direction Paris. Nous avons atterri le lendemain à CDG.