jeudi 20 décembre 2007

HAPPY HOLIDAYS


Avant de partir pour le grand froid canadien, nous vous souhaitons à tous de très bonnes fêtes de fin d'année.

Nous vous raconterons nos aventures québécoises dès notre retour.

A très bientôt
HAPPY HOLIDAYS
MERRY CHRISTMAS
HAPPY NEW YEAR

dimanche 16 décembre 2007

15 et 16 décembre: NEW YORK en 24h00



Nous voulions aller à New York avant Noël pour voir la ville décorée. Nous avions pris une chambre d'hôtel pour le samedi soir. Mais la météo annonçait une tempête de neige et de glace pour le dimanche. Nous sommes donc partis le vendredi soir avec notre Camry pour profiter au maximum de New York. Et nous avons profité au maximum de New York.

New York: capitale culturelle et vitrine des Etats-Unis, la ville regroupe tout ce qu'il y a de meilleur dans le pays: les magasins bien sûr, l'énergie, le dynamisme, la beauté des gratte-ciels, buildings et autres hôtels particuliers, le poids de l'Histoire, de l'Economie. New York est une ville extraordinaire, dans laquelle on se sent bien car elle bat à 160 à l'heure. On y retrouve cette folie des grandes capitales. Les gens marchent vite, sont pressés, ont beaucoup de choses à faire, surtout avant Noël. Enormément de choses y sont à découvrir. New York est une ville superbe qui dégage ce quelque chose qui fait qu'elle est à part.

New York, nous avons eu un énorme aperçu de New York en quelques heures. Nous avions pris l'hôtel de l'autre côté de la Hudson River, dans le New Jersey et un shuttle train (un peu l'équivalent de notre RER) nous a emmené au World Trade Center. Le Ground Zero fut la première image que nous avons eu de New York. Calme plat dans le train qui passait juste à côté de l'immense trou béant qu'a laissé l'effondrement des deux tours jumelles...ici sont mortes 3000 personnes, le monde entier a encore en tête les images des avions fonçant dans le World Trade Center. Les New Yorkais se sont fait une raison, ils continuent de vivre et d'avancer et construisent des tours encore plus belles, encore plus hautes.



Nous avons ensuite descendu Brodway avenue jusqu'à Wallstreet et le Sud de Manhattan pour apercevoir de Bettery Park Lady Liberty, cadeau de la France aux Etats-Unis, construite par Bartholdi et Eiffel, rien que cela. Nous avons à nouveau repris Brodway jusqu'à Soho, tout cela à pied, emmitouflés dans nos énormes parkas que nous avions achetées pour le canada.



A Soho, nous avons rêvé être des millionnaires et pouvoir faire du shopping sans se poser de questions. Bien sûr, Soho est d'abord un quartier de Manhattan bien différent de Wall Street avec ses petits immeubles, ses escaliers extérieurs, ses lofts, ses restaurants. Chaque bâtiment est fait de la même manière: le bas de l'immeuble en métal avec une très haute hauteur de plafond, des tuyaux apaparents à l'intérieur, puis des étages.

Mais Soho regorge également de boutiques: Bien sûr, on y retrouve les grands noms de la mode: Channel, Longchamp, Calvin Klein, etc etc...mais il y a surtout de nombreuses boutiques de créateurs avant-gardistes, toutes plus belles les unes que les autres, dont les marques ne sont aucunement connues en France, même à Paris .Nous avons déjeuné dans ce quartier, et sommes repartis à pied toujours vers Greenwich Village.

Greenwich Village est le quartier universitaire de New York. Il abrite la NYU, l'Université de New York, qui a étalé son Campus en plein coeur de la ville. Chaque building appartient à l'Université. C'est également à Greenwich Village que commence la fameuse Vème avenue de New York.

De là, nous avons tout de même pris le métro, nous avions un peu froid, nos pieds commençaient à souffrir des distances parcourues. Nous avons repris nos habitudes de parisiens, marcher vite, courir après un métro. Les New Yorkais le font également. Nous avons rejoint Madison avenue.

Madison Avenue et ses énormes buildings, ses grands magasins, ses boutiques, ses hôtels prestigieux. Nous avons remonté l'avenue jusqu'à Central Park. Nous sommes passés devant Hermés, Chloé, Ralph Lauren, Alain Mikli (nous n'y sommes pas entrés, la désintoxication commence à faire effet), Sonia Rykiel, Dolce&Gabbana, etc etc...Arrivés au niveau de l'Upper East Side, nous avons croisé les riches New Yorkais qui habitaient dans les hôtels particuliers donnant sur Central Park, à deux pas de là.

Central Park: les poumons de New York, un parc immense en plein coeur de la ville, entouré des gratte-ciels et des beaux immeubles de la cinquième avenue, un endroit paisible au milieu de la folie et de la vitesse. L'endroit est assez magique. Nous nous sommes un peu baladés dans Central Park pour rejoindre ensuite la fameuse Cinquième Avenue, parallèle à Madison Avenue. Un monde fou se tassait sur cette avenue pour voir les grands magasins décorés, et bien sûr le Rockfeller Center, sa patinoire et son gigantesque sapin de Noël. Nous avons continué difficilement notre chemin entre les centaines de gens et nos pieds qui n'en pouvaient plus. Nous sommes passés devant un magasin magnifiquement décoré, devant lequel il y avait une queue énorme, et là, oh surprise, nous aurions pu être en smoking ou robe Givenchy et manger un petit déjeuner pour rendre hommage à Audrey Hepburn car nous étions devant les vitrines de chez Tiffany's. Nous sommes ensuite passés devant chez Sacks, le Bon Marché local, magnifiquement décoré également.



Au détour d'une rue, nous avons aperçu le Chrysler Building, puis l'Empire State Building dans toute sa splendeur. Malgré nos pieds, nous avons rejoint TImes Square, ses énormes écrans plasmas, et les affiches pour les shows de Brodway. Nous avons finalement décidé de laisser reposer nos pieds et sommes allés manger dans un restaurant coréen conseillé par le Michelin, non loin de là. Les plats étaient énormes, mais succulents. Le Michelin ne se trompe jamais.

Ereintés par notre journée et les kilomètres parcourus, nous avons repris le train pour le New jersey. La glace commençait à tomber, mélangée à de la neige. Il était temps. Nous nous sommes affalés sur le lit pour nous endormir pratiquement de suite.

Le lendemain, à cause du temps, nous avons repris la voiture, fatigués comme après une nuit blanche. La journée d'hier en valait bien deux! Mais nous étions heureux d'avoir profité autant de New York. Nous y retournerons dès que nous pourrons.

dimanche 9 décembre 2007

dimanche 9 décembre: Morgan State University Choir


Ce soir, nous avons assisté à un concert exceptionnel à l'Université Morgan State .
Cette université est l'université black de Baltimore. Au premier abord, elle ressemble bien plus à nos universités françaises qu'aux universités américaines richissimes comme Johns Hopkins. Elle a une particularité, son choeur de gospel, un des plus réputés des Etats-Unis.
Le choeur donnait ce soir son concert de Noël. Et nous n'avons pas été déçus: deux heures et demie de concert, un choeur de plus de 140 voix, et quelles voix!!!!!! plus d'une vingtaine de solistes, tous avec des voix différentes, extraordinaires, qui donnent la chair de poule.
Rien de plus étonnant et de plus extraordinaire que l'émotion, la joie, la ferveur, le dynamisme, l'énergie, la puissance qui se dégage d'un choeur de gospel. Et quel choeur de gospel: le Morgan State University Choir a chanté dans les plus grandes salles des Etats-Unis, dans plusieurs villes européennes telles que Paris ou Prague. Leur croyance en Dieu les pousse bien sûr encore plus loin dans leur chant et leur émotion.
Si ce choeur passe en France, allez le voir, l'écouter, car vous ressortirez du concert avec une pêche d'enfer!

http://www.youtube.com/watch?v=d8MUSSCn_GU

samedi 8 décembre: Cross market



Nous avions entendu parler d'un marché couvert près de Federal Hill. Nous avons donc pris la voiture et nous nous sommes dirigés vers Federal Hill et ce fameux Cross market. Une seule allée compose ce marché hétéroclite, composé de bouchers, de fleuristes, de bakeries, de restaurants en tout genre, de poissonniers.

Les habitants de Baltimore se retrouvent ici à midi pour manger une grande platrée d'huitres, ou des crevettes grillées. Nous avons essayé le bar sushi où nous avons mangé d'excellents sushis, préparés devant nos yeux, avec du poisson frais, coupé sur place.




Nous avons également acheté des gâteaux de Noël, qui ressemblent un peu à nos Butterbredele, avec du sucre, des décorations de gâteaux, du chocolat, des cookies...


Nous sommes ensuite allés dans le superbe quartier de Rowland Park et Belvedere Square où se trouvent de très belles boutiques de bijoux, de décoration, de chaussures et un très beau supermarché. Nous avons ensuite parcouru les rues de Rowland Park, avec ses minis manoirs et ses magnifiques maisons américaines.

mercredi 5 décembre 2007

La ville de Baltimore

Cela fait un mois que nous vivons à Baltimore et nous commençons à prendre le pouls de la ville, à savoir comment elle fonctionne. C'est si différent de Paris...Certes, la ville n'est pas aussi grande et aussi belle que Paris. Paris est Paris. Mais elle répond surtout à une organisation totalement différente.

Baltimore a longtemps été une des villes les plus dangereuses des Etats-Unis. Elle l'est encore, même si cela change. Avant, le port, le centre ville étaient de véritables ghettos. Tout a été rénové, mis en valeur, des appartements de luxe ont été construits, les habitants sont venus reprendre le contrôle du centre ville, les ghettos ont été poussés plus loin. C'est là où nous habitons aujourd'hui et c'est aujourd'hui l'endroit le plus sûr de la ville avec Fells Point et Federal Hill qui ont connu la même évolution. Malgré tout, le centre ville n'a rien à voir avec le centre ville vivant à la française, avec de nombreuses boutiques. Les boutiques, les magasins sont à l'extérieur de la ville. Un autre quartier est également sûr, c'est le quartier très chic de Rowland Park avec ses maisons ressemblant à des manoirs, ses magnifiques écoles publiques, ses beaux parcs.

Mais à deux pas de notre rue, à un bloc de Federal Hill ou de Fells point se trouvent encore de véritables guettos, des zones dangereuses dans lesquelles il ne vaut mieux pas mettre les pieds. Les dealers de crac sont rois, la pauvreté est reine. Bien sûr, ce quartier n'est pas blanc mais noir. Quand on traverse ces quartiers, (ce qu'il ne faudrait pas faire normalement, mais le GPS n'est pas au courant), on voit des immeubles murés, des vitres cassées, des endroits désertés, sales, des ghettos, en pleine ville.

Nous nous sommes retrouvés hier dans un de ces quartiers, pour régler les papiers de la voiture. Nous nous sommes retrouvés le long de Pennsylvania Avenue, une des rues les plus dangereuses. Bien sûr, il ne nous est rien arrivés, mais nous avons senti que nous n'étions pas les bienvenus, car nous étions blancs. Ici, les gens ne se mélangent pas: les riches blancs restent avec les riches blancs, les pauvres noirs vivent dans les mêmes quartiers que les autres noirs pauvres. Les blancs n'iront pas chez les noirs. Les centres commerciaux sont régis de la même manière. Les gens ne se mélangent pas. Pour des Français, cela est plus que surprenant. Les blancs, les noirs, les arabes, les asiatiques vivent ensemble, se mélangent

Il faut s'habituer à cela, être vigilant, faire attention aux différentes routes que nous prenons, privilégier les autoroutes, les routes passantes, regarder autour de soi, et faire profil bas...Même si certains endroits à Paris sont moins sûrs que d'autres, on prend le métro sans aucun problème, on marche dans la rue en toute sécurité et presque chaque quartier est protégé. Ici, ce n'est pas le cas.

L'hiver est là, VIVE LA NEIGE

Ca y est, le Canada nous a envoyé la neige!!! De gros flocons tombent depuis ce matin sur Baltimore, sans arrêt.

5 centimètres blanchissent le sol.

Quelle surprise! C'est de bonne augure pour Noêl au Canada!

l'aventure de la voiture

S'il y a un pays où la voiture est reine, ce sont les Etats-Unis. Etant donné que les transports en commun ne sont pas très performants, que les magasins sont en dehors de la ville et que plusieurs quartiers sont à éviter, il vaut mieux avoir une voiture. De surcroît, la voiture est synonyme de réussite. Mais il fait trouver une voiture. Et pour cela, il faut avoir une voiture car tous les concessionnaires sont bien sûr en dehors de la ville.

Nous avions d'abord opté pour un leasing par facilité: louer une voiture neuve, sans risque de panne, avec l'entretien compris, et le fait de ne pas avoir à la revendre avant notre départ était facile. Pour cela, il nous fallait la fameuse social security card. Nous avons donc fait un contrat avec le concessionnaire Toyota de Baltimore pour louer une Corolla le temps de recevoir cette fameuse carte. Mais en y réfléchissant, cela nous coûtait vraiment cher, en sachant qu'il n'était pas possible de revendre la voiture à notre départ de Baltimore dans deux ans.

Nous avons donc utilisé cette voiture de location pour trouver une voiture d'occasion à acheter. Nous avons regardé les annonces sur internet, sommes allés voir certains concessionnaires. Il nous est arrivés de rentrer chez un concessionnaire qui vendait des voitures superbes pour américains blacks, pas pour nous en somme. Ici, les gens ne se mélangent pas.

Puis, nous avons vu une annonce dans la gazette de Johns Hopkins, une toyota Camry (de la taille d'une 607 environ) à 3700 dollars. Certes elle est de 1995, certes elle a de nombreux kilomètres, mais elle est en bon état et indestructible. Elle appartient à un monsieur à la retraite qui l'a donnée à réviser à un garage qui vaut le détour: sérieux, mais désorganisé à souhait. Mardi 4 décembre, nous avons donc rencontré ce monsieur dans un mall plutôt peu agréable pour faire faire les plaques d'immatriculation. Le mall se situait dans un des quartiers les plus dangereux de Baltimore. Nous avons rejoint ce monsieur qui est Professeur tournesol en personne: la même allure, le même visage, le même comportement, complètement à côté de la plaque mais très gentil. Puis nous sommes allés chercher la voiture de l'autre côté de la ville. Le professeur tournesol avait perdu le double de la clef et ne savait plus comment ouvrir le coffre... bref, nous avons récupéré la voiture et nous avons ramenée l'autre toyota en leasing à l'autre bout de la ville.

Le professeur tournesol est repassé un peu plus tard pour nous donner une autre clef qui ouvrirait peut-être le coffre...eh non...Il est revenu aujourd'hui pour réessayer d'ouvrir le coffre et a compris dans quel sens il fallait l'ouvrir....
A priori les aventure avec la voiture sont maintenant terminées, espérons le!

voici donc notre voiture, sauf qu'elle est verte!!!!!

lundi 3 décembre 2007

dimanche 2 décembre: Hampden et la parade de Noël

Noël, aux USA, est bien plus fêté qu'en France, à part l'Alsace. Les boutiques sont belles, les maisons décorées, les restaurants et les bureaux également. On sent bien plus la magie de Noël ici. On entend partout les chants de Noël, de nombreuses manifestations sont organisées dans toute la ville.

A Hampden, quartier très avant-gardiste de Baltimore, les habitants, des artistes en majorité, ont organisé leur parade de Noël: des pompom girls, bien sûr, des majorettes, des voitures de collection, des gros camions tirant des chars décorés, des enfants jetant des bonbons...La parade était originale, décalée, conviviale. Il faut reconnaître aux américains leur dynamisme, leur simplicité, leur convivialité. Ils ne se prennent pas au sérieux, ne se posent pas de questions, ils font, ils avancent.





Hampden regorge également de boutiques très originales, avec des objets qu'on ne trouve pas ailleurs dans la région: des poupées japonaises, des livres étonnants, de beaux vêtements fashion. C'est un quartier bien à part de Baltimore, dans lequel John Waters a tourné une grande partie de ses films tels que Cry baby ou Hairspray.

samedi 1er décembre



Et voici décembre: les magasins décorés, les cadeaux de Noël, les chants de Noël sur toutes les radios, sur toutes les chaînes de télé.

Nous sommes allés à Annapolis, capitale du Maryland. Annapolis est une très belle petite ville au bord de la mer avec de vieux bâtiments, de vieilles petites maisons, une seule rue principale avec de très belles boutiques, et siège de l'academie navale des USA. Nous avons passé la journée là-bas, acheté de magnifiques décorations de Noël, mangé dans un fameux déli (restaurant typiquement new-yorkais) conseillé par le guide du routard. Il valait effectivement le détour, avec de vieux bancs en sky orange, des vieilles photos partout, des clubs sandwichs de toutes sortes, des hamburgers plus énormes les uns que les autres.

Le soir, nous avons rencontré un scientifique français qui travaille depuis trois ans dans un laboratoire de recherche sur le cancer à l'Université Johns Hopkins. Nous étions dans un beau bar du quartier historique de Baltimore, non loin de l'endroit où nous habitons. Sébastien est très sympa. Nous avons parlé de la France bien sûr, de l'état catastrophique de notre recherche, de nos universités et nous a dit que 90% du budget des universités et des labos aux USA étaient d'origine privée. Toute leur réussite est là. La grève des étudiants français, vu d'ici, est totalement incompréhensible. Sébastien a également habité à Paris pendant 4 ans dans une certaine rue Campo formio, siège de la société alain mikli. Il voyait régulièrement des personnes livides ou en pleurs sortir des bureaux. Je lui ai expliqué pourquoi!!! Il a aussi souvent râlé après les limousines que nous utilisions quand nous organisions le silmo rue campo formio au lieu de la porte de Versailles.

Après ce rendez-vous, nous sommes allés rejoindre Fred et Roxanne pour un match de foot, en réalité du indoor soccer, du foot en intérieur. Mais cela n'a rien à voir avec notre foot à nous. Tout d'abord, il s'agit d'un show à l'américaine: de la musique entraînante, un animateur survolté, un public dynamique, des pompom girls, des mascottes. Deuxièmement, le terrain est minimum deux fois plus petit qu'un terrain de foot normal, les joueurs sont au nombre de 5 mais changent toutes les 5 min. Les périodes sont de 4x15min. au lieu de 2x 45min. Bref...Une bonne expérience de plus. Nous avons promis à Fred que nous l'emmènerions voir un match de foot dans un stade en France.

vendredi 30 novembre 2007

jeudi 29 novembre: les malls

Un petit commentaire sur les malls américains. Les malls sont d'immenses centres commerciaux, en dehors des villes dans lesquels les américains mettent en oeuvre la consommation à outrance. En tant que Français, nous comprenons pourquoi ils achètent: les salaires sont plus élevés ici, les voitures moins chères, les aliments du quotidien beaucoup moins chers, les habits également, la Hifi, les DVDs, les CDS, les livres, les appareils ménagers, tout est moins cher. Ils ont donc plus de moyens financiers pour acheter. Par exemple, un jean levis peut côuter 28 dollars, environ 20 euros...

Nous sommes allés hier dans un des grands malls près de Baltimore, Arundel Mill. Celui ci est d'autant plus intéressant qu'il est assez récent. Il n'est pas l'exception qui confirme la règle: il est énorme, concentre des centaines de boutiques en une seul bâtiment sur un seul étage, et est totalement mégalo: le cinéma a 24 salles, décorées à l'égyptienne, avec d'immenses colonnes, des sphinxs, des pyramides. le magasin pour les produits d'extérieur, type Décathlon, a une cascade d'eau à l'intérieur...Un peu plus, on pourra penser rencontrer un ours.

mercredi 28 novembre 2007

lundi 26 novembre:Enoch Pratt LIbrary

Le temps était catastrophique ce jourlà: la nuit tombait à 14h00, il pleuvait des cordes...Bref, nous sommes allés à la Enoch Pratt LIbrary,une bibliothèque gratuite pour tous, extrêmement bien achalandée en livres de toutes sortes, DVD, CDS. Notre carte en main, nous avons dévalisé la bibliothèque en DVD tels que My Fair Lady avec Audrey Hepburn, All about Eve ave Bette Davis, et The Philadelphia Story avec un trio plus qu'extraordinaire, Katherine Hepburn, Cary Grant et James Stewart.

lundi 26 novembre 2007

dimanche 25 novembre: PHILADELPHIE















Et nous voici partis pour Philadelphie, à une heure et demie en voiture de Baltimore. Philadelphie est la 5ème ville des USA et nous avons découvert une ville extrêmement intéressante avec de beaux petits quartiers et une Histoire au centre de celle des Etats Unis.
C'est à Philadelphie que Benjamin Franklin, Thomas Jefferson et Georges Washington ont rédigé, signé la Déclaration d"Indépendance des USA, et c'est ici également qu'a été adoptée la Constitution des USA, sur laquelle repose encore le pays aujourd'hui. Tout s'est décidé dans une petite salle, autour de quelques tables. L'endroit est simple, modeste, sans chichi, ni décoration.
Au même endroit se trouve la Liberty Bell, la cloche avec laquelle l'Indépendance a été annoncée. Elle est également devenu le symbole de la lutte contre l'esclavage et de la ségrégation raciale.






C'est également à Philadelphie qu'on trouve la rue la plus ancienne des USA, une petite rue avec de jolies petites maisons coquettes, perdue entre une autoroute et un quartier de galeries, de boutiques de lunettes désign (eh oui, déformation professionnelle), de boutiques de décoration intérieure, de meubles....




C'est à Philadelphie qu'on trouve aussi un des plus beaux musées du pays, avec de nombreux Cézanne, Monet et autres Rodin, sans parler de quelques oeuvres de Guimard en art déco. Nous avons d'ailleurs vu une exposition magnifique sur les paysages de Renoir, bien moins connus que ses peintures de personnages. L'exposition était superbe et nous avons eu un pincement au coeur en voyant ses représentations des Grands Boulevards, de la Place Saint Georges à Paris...

Munis du Guide du Routard, nous avons également dénichés quelques restos sympathiques dont un qui se révèle incontournable: PATS, ou le Roi du Cheesesteak dans de la baguette: pas de resto, quelques tables dehors pour manger son sandwich très vite, une file de personnes impatientes de manger ce fameux cheesesteak, un service plus que rapide...bref, une institution à Philadelphie qui ne faut pas manquer.

Samedi 24 novembre: Weihnachstmarkt

Le temps était superbe, ce jour-là, sur Baltimore. Nous avons appris qu'un marché de noël était organisé par la communauté allemande et l'église luthérienne de la ville, à côté de l'hôtel de ville. Eh oh surprise!!! des saucisses, des calendriers de l'avent, des pains d'épices, et plein d'autres choses étaient proposées dans une ambiance chaleureuse. Bien sûr, le marché de Noël n'avait rien à voir avec ceux qui viennent de s'ouvrir en Alsace et en Allemagne mais le coeur y était. Nous avons bu notre vin chaud, qui est bien bon, et mangé notre Bratwurst avec appétit. Caroline a bien sûr acheté un calendrier de l'avent avec des chocolats et des pains d'épices.

Les communautés étrangères sont en général très actives, elles se retrouvent autour d'une église. Seule la communauté française est l'exception qui confirme la règle. Les Français sont connus pour être plus individualistes et surtout moins pratiquants. Ils n'ont pas d'église, ne vont pas à l'église, vont travailler et rentrent chez eux.















L'après-midi, nous avons rejoint Fells Point pour redécouvrir encore le quartier, ses belles boutiques avec ses belles décorations de Noël, ses rues superbes, ses cafés, ses bars....Puis nous sommes allés au cinéma voir le dernier film de Robert Redford, une critique de l'engagement des Etats-Unis dans la guerre en Afghanistan. Les acteurs sont certes stéréotypés, mais excellents (Meryl Streep, Robert Redford, Tom Cruise), le film pose de bonnes questions, mais a bien sûr été critiqué ici aux USA.

samedi 24 novembre 2007

vendredi 23 novembre: Skype et Federal Hill

Le lendemain de Thanksgiving, nous avons testé Skype. Que ne ferait-on pas aujourd'hui sans internet et des logiciels tels que skype qui permettent d'appeler gratuitement sa famille, ses amis, et de les voir en direct grâce aux webcams. Pour toutes les personnes vivant à l'étranger, c'est extrêmement important de pouvoir garder contact avec ses amis, ses proches, sa famille. Nous avons donc testé ce petit bijou pendant des heures. Quel bonheur!!!



















L"après-midi, nous avons traversé le Inner Harbor de Baltimore pour accéder au quartier de Federal Hill.
Federal Hill a une place particulièrement importante dans l'Histoire des Etats-Unis. C'est sur cette colline face au port de Baltimore que le général Samuel Smith avait repoussé les Anglais qui encerclaient Baltimore en 1814. C'est non loin d'ici également que fut composé l'hymne américain, au fort MacHenry.

Federal HIll est composé d'un parc autour des anciens canons ayant servi à repousser les anglais et de petites maisons adorables, anciennes, coquettes. Les rues sont belles, colorées, calmes. Une certaine sérénité se dégage de ce quartier qui offre une vue imprenable sur le port de Baltimore et les grandes tours de Downtown.

jeudi 22 novembre: THANKSGIVING


HAPPY THANKSGIVING: pour les américains, Thanksgiving est une fête toute aussi importante que Noël. C'est l'occasion pour eux de se réunir en famille, d'inviter en plus des amis et de partager des mets faits maison, chose extraordinaire.

Thanksgiving se fête de façon très simple, très conviviale, très généreuse. Nous avons donc été très généreusement invités par Roxanne et Fred chez leurs familles respectives. Pour déjeuner, nous sommes allés chez la famille de Roxanne, d'origine philippine. Nous avons apprécié des plats américano-asiatiques, des crevettes frites, une excellente soupe thaï, un excellent carot cake, de la dinde...
Le soir, nous avons partagé une énorme et excellente dinde avec les parents de Fred, sa soeur et deux amies d'origine anglaise et allemande, ainsi qu'un pumpkin pie et un apple pie.

Une petite parenthèse sur les traditions culinaires américaines que nous avons pu constater jusque là: les portions sont très généreuses, les goûts sont en général bons, mais alors, ils mélangent tout dans la même assiette, même des croissants en tant que pain. Ils ne savent pas cuisiner les légumes, ils n'assaisonnent rien, sauf avec de la moutarde, de la mayo ou du ketchup. Ils mangent tout le temps, n'importe où, n''importe comment. Pour des Français fiers de leur gastronomie, bons vivants, c'est un peu déroutant.

L'origine de Thanksgiving est de remercier Dieu pour des récoltes abondantes après la moisson. Aujourd'hui, il est encore de coutume de remercier Dieu pour tous les bonheurs de l'année. Cette fête donne également le départ pour les festivités de Noël. C'est un des jours les plus chômés aux USA, ils font le pont et le vendredi qui suit Thanksgiving est dit Dark friday car tous les américains vont faire leurs emplettes de Noël dans les malls autour des villes.

Mercredi 21 novembre: exposition Matisse



Après le rendez-vous d'Alban à l'hôpital le matin, nous nous sommes dirigés vers le Campus principal de l'Université Johns Hopkins, une des meilleures universités des USA. Le temps était magnifique, les arbres avaient encore des couleurs splendides, et le Campus s'est révélé à nous dans toute sa splendeur.

Le Campus de l'Université Johns Hopkins est tel que l'on peut voir les Campus américains dans les films ou autres séries. De très beaux bâtiments anciens, de grandes étendues d"herbe, des arbres, de nombreuses blibiothèques, des salles de cours superbes, de grands moyens technologiques...Les campus américains doivent refléter la connaissance, l'éducation, la réussite. Et c'est le cas. En tant que Français, anciens étudiants universitaires, nous ne pouvions qu'être émerveillés par un tel environnement, à l'opposé des universités françaises qui sont de véritables taudis...



Mais c'est oublier que chaque étudiant paie son année 40000 dollars pour avoir accès à un excellent enseignement et à un tel luxe. C'est oublier que chaque américain ne peut soit pas s'offrir financièrement ce luxe, soit n'a pas les capacités pour y entrer. Les grandes universités américaines font une sélection sévère sur dossier, ce qui n'est pas le cas des universités françaises. L'enseignement supérieur ouvert à tous est une idée magnifique mais l'Université française n'en a plus vraiment ni les moyens ni la réputation.

Après cette visite, nous sommes allés au BMA, the Baltimore Museum of Arts qui se trouve dans l'enceinte du Campus. Ce musée a des collections superbes, dont de nombreuses oeuvres de Matisse en tant que sculpteur. Ces oeuvres étaient réunies dans une très belle exposition alliant les sculptures, les dessins de Matisse, certaines oeuvres de Rodin dont il se serait inspiré, etc....

mercredi 21 novembre 2007

lundi 19 novembre: Wegmann's

Ce lundi, nous avions rendez-vous avec Comcast (équivalent de free) pour l'installation de la télé, d'internet et du téléphone. Le technicien avait reçu de mauvaises informations et n'est finalement venu que pour la télé. Bon, c'était déjà ça.

Un petit mot sur la télé américaine: la télé française est certes de très mauvaise qualité mais la télé américaine est catastrophique. Des publicités toutes les cinq minutes, très peu de chaînes avec des émissions intéressantes, une ou deux chaîne d'infos de qualité ( CNN bien sûr), des séries que nous connaissons comme Friends, Urgences, Cold case, portés disparus...Beaucoup de télé réalité, des courses poursuites en LIVE...une chaîne cinéma. Bref, sur les 150 chaînes que nous avons, seules 10 maximum doivent être correctes. Mais c'est un bon moyen d'apprendre l'anglais.

L'après-midi, n'ayant toujours pas de voiture à cause de ce fameux social security number que nous n'avons toujours pas reçu, nous avons pris le Light Rail, une sorte de tramway, pour rejoindre Hunt Valley, au nord de Baltimore, et le Wegmann's. Le Wegmann's est un grand supermarché avec des produits de bonne qualité, dont de l'Epoisse de chez Berthaut, une bonne boulangerie, des rayons entiers de légumes, de potirons, de fruits.

Il faut savoir qu'aux USA, les personnes de milieux sociaux différents ne se mélangent pas. Ceux qui ont de l'argent vont faire leurs courses chez Wegmanns ou chez Nordstrom pour les vêtements mais n'iront pas chez Wal Mart. Le contraire est vrai également. Les malls (centres commerciaux) sont d'ailleurs conçus sur cette base-là: au rez de chaussée, des magasins de moins bonne qualité dans un environnement moins éclairé, moins convivial, moins sympathique. Au premier étage, l'ambiance s'améliore. Et au troisième, les magasins sont chics, beaux, le centre est éclairé, décoré. On ne verrait jamais cela en France. Un centre commercial sera crée et décoré de la même manière à l'étage de Jennifer, qu'à l'étage de Chanel. Les boutiques seront justes différentes, selon l'image de la marque.

Nous avons donc trouvé quelques petites choses chez Wegmanns et sommes repartis par le même moyen de transport vers Baltimore. Les moyens de transport suivent le même shéma que les malls: seuls les personnes ayant moins de moyens prennent le light rail. Les autres ont une voiture.

dimanche 18 novembre: le Walters Museum



L'appartement étant pratiquement installé, nous sommes allés découvrir le Walters Museum, un des plus beaux des USA. Ce musée a été crée par John Walters, millionnaire passionné d'art. Ce musée expose donc toutes les oeuvres que John Walters a acquises, de la Grèce antique à nos jours. A première vue, le musée est petit, mais il a de nombreuses salles et de magnifiques collections. Nous n'avons eu le temps de ne faire "que" la Grèce et la Rome antique. De belles statues, de superbes figurines, de beaux sarcophages...Les collections valent la peine d'être vues.

Nous avons ensuite fini d'installer notre petit nid. Nous avons beaucoup de place! Il ne manque que le piano qui sera livré samedi.

mardi 20 novembre 2007

l'installation de notre petit nid

Les choses sérieuses commencent ce jeudi 15 novembre. Nous sommes partis avec Roxanne, notre amie de Baltimore, chez Target. Que ne ferait-on pas sans Target, énorme supermarché: en une heure, nous avions acheté à des prix défiant toute concurrence un batteur, un mixeur, un toaster, un aspirateur, des casseroles, des draps, des couettes, tout ustensile de cuisine, etc etc...Tout est bien 30% moins cher qu"en France; Certes, le dollar est bas et l'euro est élevé. Mais c'est en vivant aux USA qu'on se rend compte que la vie est France est hors de prix. Un toaster ici coûte 20 dollars, càd 16 euros. Un kenwood coûte 200 dollars...Il est à 450 euros en France...Etant donné que les salaires sont plus élevés qu'en France, les américains ont un pouvoir d'achat que n'ont pas les Français. On comprend mieux pourquoi ils vivent aussi bien et consomment autant.

Nous avons continué nos achats en allant chez Best Buy, équivalent de la FNAC. Là, nous avons investi dans une petite télévision écran LCD, s'il vous plaît et dans un GPS tomtom qui nous permettra d'aller n'importe où sans être Madame irma.

Puis nous sommes allés chercher les clefs de notre appartement. Il a été refait à neuf entre l'ancien locataire et nous: nouvelle moquette (les américains adorent les moquettes pour le confort), peinture refaite, cuisine et salle de bain nettoyées de fond en comble. L'appartement, au 25ème étage certes, est très clair, très spacieuxn très propre, très confortable, très pratique. La cuisine est grande, avec un énorme frigo, un lave vaisselle (oh merveille), un grand four et une grande cuisinère très puissante. Dans la salle de bain, il y a également une grande machine à laver professionnelle, le linge y est lavé en 20min, et un grand sèche linge. Il y dans chaque coin un placard.

Le vendredi suivant, nous avons été livrés de notre lit, et nous sommes allés avec un gros camion chez Ikéa. Vive Ikéa! Ce sont exactement les mêmes magasins qu'en France, les mêmes articles à quelques exceptions près, les mêmes prix. Nous sommes repartis cinq heures plus tard avec trois tables, un bureau, un canapé lit, un meuble télé, des chaises, un fauteuil, une étagère, des lampes et autres éléments importants tels que de la vaisselle, des verres....

Il ne suffisait plus que de monter les différents meubles et de nous installer.

jeudi 15 novembre 2007

mercredi 14 novembre: l'Ambassade de France




La mission de ce jour était d'aller s'inscrire sur les listes des Français vivant à l'étranger. Nous avons pris le train pour Washington, puis un taxi pour rejoindre l'Ambassade de France. Elle se trouve à l'extérieur de Washington, dans le quartier magnifique de Georgetown, en face du Georgetown Hospital.

L'Ambassade de France ne ressemble en rien à ce qu'on pourrait attendre. Nous pensions trouver un vieil immeuble, et nous sommes arrivés devant un très grand bâtiment contemporain en marbre blanc, situé en pleine verdure. Les drapeaux français et européens flottaient sur la grande grille.

Et là, nous voici en territoire français. La langue parlée est dès le début le français. Nous avons été chaleureusement accueillis au consulat pour l'inscription: tous les papiers possibles et inimageables étaient nécessaires: passeport, livret de famille, photos, actes de naissance divers et variés. L'inscription a duré deux heures, et nous avons beaucoup disccuté avec la personne qui s'est occupée de nous. Ce monsieur vit depuis 20 ans aux USA et a beaucoup de recul sur la situation des deux pays. Il a beaucoup senti le réchauffement des relations entre la France et les Etats-Unis depuis que Sarkozy est devenu président. Le discours de Sarkozy a beaucoup plu tant au Congrès américain qu'à l'Ambassade. Il nous a même montré une lettre assez étonnante postée par un californien à l'Ambassade dans laquelle il se disait satisfait de notre nouveau président et qu'il allait recommencer à acheter des produits français. Mais voyons!!!!!

Malheureusement, Caroline ne pourra pas travailler à l'Ambassade à cause de son visa. Il est de plus en plus difficile d'obtenir des visas de travail aux USA depuis le 11 septembre. Une entreprise doit payer un avocat, des frais pour pouvoir embaucher quelq'un n'ayant pas de permis de travail et lui avoir un visa....Dommage.



Après ce rendez-vous, nous sommes partis à pied rejoindre le centre de Georgetown, ses belles maisons en brique et ses boutiques. Puis nous avons pris un bus pour rejoindre le "Mall", endroit où se trouvent tous les monuments. Nous avons marché du Washington Monument au Capitole puis à l'Union Station, ce qui fait des km et des km. Nous avons ensuite repris le train pour Baltimore, éreintés par notre journée.

mardi 13 novembre 2007

mardi 13 novembre




Jour de la social security card. Nous voici donc partis à pied vers le social security center de Baltimore. A première vue, le building est beau, chic, luxueux, rien à voir avec la CAF du 19ème arrondissement de Paris. Arrivés dans la salle centrale, la réalité nous saute au visage, la réalité d'une amérique bien différente de celle qu'on voit dans les séries à la télévision, la réalité d'une Amérique pauvre.

La social security card n'a pas la même fonction qu'en France. Elle n'offre pas l'accès à la santé et aux différentes aides pour tout à chacun. Les aides ou allocs diverses et variées n'existent pas aux USA. La social security card a deux fonctions prinicpales: celle tout d'abord de certifier que la personne ayant ce numéro a un salaire, mais également celle d'aider les plus démunis, ceux qui n'ont rien et ne peuvent pas avoir d'assurance privée et de retraite. Autour de nous, il n'y avait que des personnes malheureusement très pauvres, souvent blacks, bien sûr......Il ne faut pas oublier que plus de 44 millions de personnes vivent aux USA sous le seuil de pauvreté défini par l'ONU. L'eldorado américain n'est pas pour tout le monde.

Après cette démarche administrative bien difficile, nous sommes retournés vers le centre et avons visité le Peabody Institute, conservatoire de musique de l'Université Johns Hopkins et sa fameuse bibilothèque. La Peabody library est effectivement magnifique: de vieux livres sur quatre étages d'étagères. Puis nous nous sommes dirigés vers Fells Point, le quartier le plus en vogue de Baltimore. C'est en réalité le quartier le plus ancien de la ville, avec des petites maisons en brique de deux ou trois étages, d'un charme fou, des rues pavées, des petits cafés, des boutiques. C'est également le quartier le plus cher de Baltimore, au bord de l'eau, face au port.

lundi 12 novembre 2007: jour férié

Lundi 12 novembre, jour des vétérans aux Etats-Unis. Les banques et les administrations étaient fermées ce jour-là. Ne pouvant pas obtenir notre cher numéro de sécurité sociale, nous sommes allés avec Roxanne dans un magasin en dehors de la ville pour louer un piano, chose très importante! Nous avons donc loué un Kawaï, assez lointain en toucher du Seiler ou encore du Pleyel mais très bien pour jouer et retrouver un bon niveau.

Nous avons ensuite acheté un lit, Queen size. Les lits aux USA sont plus larges mais moins longs qu'en France, chose assez surprenante puisque les américains sont certes larges mais également grands...A l'Université, les étudiants sportifs peuvent même se voir s'offrir des options de taille.

Nous sommes ensuite allés dans un supermarché américain...plus grand qu'un de nos énormes carrefours, et des rayons entiers de bonbons en self service!! des m&ms, des nounours, des choses toutes colorées avec plein de sucre, mais peu de goût...mais, oh surprise, nous avons trouvé un rayon fromage digne de ce nom: entre les bries président et les petits roitelets, une EPOISSE de chez BERTHAUT et un BRILLAT SAVARIN fabriqué à Gilly les Citeaux, Côte d'or!!! si, si! le prix n'était de loin pas exorbitant puisque l'Epoisse était vendue moins chère que dans certaines fromageries parisiennes. Tout va bien dans le meilleur des mondes!

Nous sommes ensuite allés nous promener dans la campagne autour de Baltimore. Nous avons vu des biches traverser gaiement les jardins des maisons....Nous avons ensuite mangé un très bon gâteau au chocolat avec le plus de chocolat possible au dessus, dedans et au milieu!

dimanche 11 novembre



Ce dimanche, le temps était magnifique sur Baltimore. Nous sommes allés au Greek festival, le festival de la communauté grecque de Baltimore. Cette communauté est organisée, comme de nombreuses communautés aux States, autour de l'Eglise. Il était possible de déjeuner là-bas, de manger une moussaka ou autre plat traditionnel, de faire des donations en participant à des enchères. L'ambiance était très sympathique, très conviviale et le tarama excellent.

L'après-midi, nous avons assisté à notre premier concert au Meyerhoff Hall de l'Orchestre symphonique de Baltimore: au programme, Mendelssohn et "l'Ouverture les Hébrides", Sibelius et son concerto virtuose pour violon et la Grande Symphonie N9 de Schubert. L'Orchestre est bon, peut-être un peu bridé par une direction trop "kapellmeister". Les musiciens n'étaient peut-être pas ssez mis en valeur. Le chef qui dirigeait ce jour-là était un chef invité. Le BSO est normalement dirigé par une femme, première dans l'Histoire, et ancienne élève de Bernstein, Marin Alsop.

lundi 12 novembre 2007

Washington: 10 novembre 2007



Et nous voici à Washington, capitale des Etats-Unis, pays le plus puissant au monde. Cela se sent. D'énormes buildings fédéraux gèrent l'administration des 50 états américains, tous les uns plus grands que les autres...Tous ressemblent à de gros bunkers. Nous sommes passés devant la réserve fédérale qui doit avoir beaucoup de travail en ce moment avec la baisse du dollar et de la bourse de NY. On sent que chaque décision prise à Washngton peut avoir une incidence sur le monde entier. La maison blanche est en fait le monument le plus petit de toute la ville. C'est un petit palais, en somme.

Washington est également impressionnante de par ses mémoriaux: immense mémorial Lincoln, immense mémorial George Washington qui se reflète dans le grand bassin le séparant du monument Lincoln, immense monument Jefferson...

Un des mémoriaux les plus étonnants est celui de la deuxième guerre mondiale qui rend hommage aux milliers d'américains morts pour libérer l'Europe du nazisme. On y voit les noms "Normandy" ou en "Alsace" gravés en toutes lettres...

Ce jour-là, les vétérans s'étaient donnés rendez-vous pour se souvenir, à l'occasion du 11 novembre. De nombreux drapeaux américains ont été plantés dans les grandes étendues d'herbe devant la Maison Blanche.

Au loin, on entendait les répétitions du concert que Bruce Springsteen donnait à Washington ce soir-là...Le concert était complet depuis des mois.

vendredi 9 novembre 2007

Troisième jour à Baltimore: mercredi 6 novembre



Ce jour-là, nous avons décidé de nous balader un peu et de prendre nos repères.

Nous sommes donc partis à pied vers le port de Baltimore dans le but également d'ouvrir une ligne téléphonique mobile. Baltimore est une ville qui renaît d'un passé industriel détruit. Le port a été repensé de A à Z et est devenu un endroit agréable avec de nombreux restaurants, de nombreux restaurants et encore de nombreux restaurants. Sur le port se trouve également le plus grand aquarium des USA et quelques boutiques diverses et variées.

Nous avons déjeuné dans un grand bar à Sushis qui rappellera peut-être quelque chose à Vincent Le Quang quand il était venu jouer à Baltimore. Puis nous sommes partis à la recherche d'un opérateur de portables. Et là, première petite difficulté: pour ouvrir une ligne mobile, il faut un social security number. Rien à voir avec notre numéro de sécurité sociale et notre carte vitale, le social security number atteste que le client peut payer ses factures. Nous avons finalement trouvé un opérateur qui accepte de nous prendre sans ce fameux numéro. Finalement, il est plus difficile aux USA d'avoir un portable qu'un appartement et un compte bancaire...

Nous sommes également allés à la recherche de boutiques! Nous sommes tellement habitués à avoir en France des centres-villes qui regorgent de boutiques que nous avons cherché longtemps...A part un petit centre commercial, il n'y a rien dans le centre-ville de Baltimore. Toutes les boutiques, tous les magasins sont dans des malls, à l'extérieur de la ville, comme Quétigny à Dijon ou Parly 2 en banlieue parisienne. Il nous est apparu clairement qu'il nous fallait rapidement une voiture. Ce sera la mission du lendemain.

Le deuxième jour à Baltimore: mardi 6 novembre

Le lendemain, nouvelles surprises: nous avons en 24h00 réglé les choses les plus importantes: ouvrir un compte bancaire (sans argent, sans papiers à part les passeports), enregistré Alban à l'hôpital Johns Hopkins, reçu une couverture sociale dans le meilleur hôpital des Etats-Unis, et trouvé un appartement (sans cautions, sans frais d'agence, sans trois mois de salaires obligatoires). Cela ferait rêver plus d'un français, et surtout parisien en proie à l'administration française, aux banques, et aux agences immobilières.

Nous allons donc vivre au 25ème étage d'un des grands buildings du centre de Baltimore. Les loyers sont plus chers que ce que nous pensions au premier abord, mais nous avons un 70m2 avec une chambre et une vue dégagée sur Baltimore. l'appartement est tout équipé: lave-vaisselle, four à micro-ondes, énorme cuisinière, énorme four, énorme lave-linge, énorme sèche-linge. Comme beaucoup d'étudiants de Johns Hopkins vivent là, l'immeuble organise une navette toutes les demi-heures pour Johns Hopkins. Alban n'aura donc pas besoin de prendre le métro qui nous fait regretter celui de Paris!!! Il y a également dans l'immeuble un centre de fitness et une piscine, ainsi que la possibilité d'héberger pour un prix dérisoire des invités dans des suites. Le parking est également dans l'immeuble! Un luxe pour des parisiens!

Après cette journée frutueuse, nous sommes allés dîner dans un de ces grands centres commerciaux qui entourent Baltimore.

L'arrivée à Baltimore: lundi 5 novembre





Ca y est, nous y sommes. Après plusieurs mois de préparation au départ, 8h40 de vol et 6h00 de décalage, nous voici arrivés à l'aéroport de Washington lundi 5 novembre 2007. Nous avons passé toutes les barrières de sécurité à Paris Charles de Gaulle puis à Washington...Il vaut mieux être bien 3h00 avant l'embarquement pour ne pas rater l'avion!

A Washington, nous avons loué une voiture pour y mettre nos 3 grandes valises et 2 énormes sacs, et nous avons essayé de trouver l'autoroute (interstate) pour Baltimore. Première surprise: pas de panneaux indicatifs avec des directions, ou très peu, il faut être Madame Irma pour savoir quelle route prendre. Des autoroutes en mauvais état, limités à 55 miles (80 km/h) mais très larges.

Finalement, nous avons trouvé le chemin pour Baltimore. Une heure plus tard, nous entrions enfin dans Baltimore et nous avons rejoint Fred Smalkin Junior, ami d'Alban qui allait nous héberger. Son amie Roxanne et lui ont un bel appartement en plein centre de Baltimore. Après une bonne douche, nous sommes allés manger notre premier vrai hamburger dans un bar irlandais de Charles Street. Nouvelle surprise, rien à voir avec les hamburgers de Mac Do: le pain était très bon, la viande hachée également, les frites excellentes.

Nous avons pratiquement fait le tour du cadran, levés à 5h30 du matin à Paris, et couchés à 3h00 du matin heure française.