vendredi 27 février 2009

lundi 23 février 2009 18h54: Colombine


Depuis quelques jours, Caroline et Alban ont perdu totalement le cours des actualités américaines et françaises. Pour cause, leur actualité a été beaucoup plus riche en émotions que la cérémonie des oscars ou celle des césars qui se tient actuellement à Paris.

Dimanche soir, après avoir cherché sa soeur et son beau-frère au terminal Greyhound, de retour de quatre jours de New York, Caroline a commencé à avoir les premiers signes de l'accouchement tant attendu depuis des mois. Deux heures plus tard, elle était admise au "labor and delivery" de l'hôpital Johns Hopkins, où elle était suivie depuis le début de sa grossesse. En même temps se déroulait la cérémonie 2009 des Oscars au Kodak Theater de Los Angeles. Mais cette année, Caroline n'a pas porté attention aux résultats. Les infirmières se relayaient autour d'elle, les médecins, les étudiants en médecine, on ne sait combien de personnes au total.

Après 24h00 de "travail", un accouchement plutôt difficile, et une césarienne, Colombine est née le 23 février, la veille de l'anniversaire de son papa. Ses parents la trouvent bien sûr magnifique, se remettent de leurs émotions et se requinquent.

Ils reviendront sur les différents événements franco-américains dans quelques temps quand ils auront repris le cours des choses...!

vendredi 20 février 2009

camouflet pour le maire de Baltimore


Sheila Dixon, maire de Baltimore, et accusée de corruption, a subi un deuxième camouflet important de la part du Président Obama. Après qu'il ait "omis" de la nommer lors de son passage à Baltimore le 17 janvier dernier, Obama a décidé de ne pas l'inviter à la Maison Blanche alors qu'il va recevoir plus de 70 maires de villes importantes.

Le nouveau président ne prend aucun risque, et ne veut en aucun cas s'afficher avec quelqu'un ayant à faire avec la justice pour corruption. Un camouflet difficile à accepter pour madame le Maire, qui a été l'un des premiers soutiens de Barack Obama pendant la campagne présidentielle. Ces mises à l'écart remettent en question la capacité de Sheila Dixon à attirer les regards sur la ville de Baltimore et à faire du lobbying pour que Baltimore puisse vivre et surtout survivre à la crise qui la frappe de plein fouet.

Sheila Dixon risque jusqu'à 80 ans de prison pour corruption, fraude...Exagéré, non?

la peine de mort

Alors que les discussions vont actuellement bon train au parlement du Maryland à Annapolis pour abolir la peine de mort et ne la garder valable que pour des homicides de policiers, un homme vient d'être exécuté en Virginie, l'état voisin du Maryland. Edward Bell plaidait depuis le début son innocence pour le meurtre d'un sergent de police et a été traîné de force dans la salle d'exécution pour recevoir l'injection mortelle.

Aucune information n'est apparue dans les journaux américains, habitués à ce que des condamnés à mort soient vraiment exécutés, et les procès non remis en cause. En parallèle, le Maryland ne devrait pas tarder à voter l'abolition. Il est intéressant de remarquer que certains débats sont encore vifs aux Etats-Unis, alors que tout est réglé depuis des décennies en France, comme la peine de mort ou l'avortement.

Edward Bell est le 103e détenu de Virginie exécuté depuis le rétablissement de la peine capitale par la Cour suprême des Etats-Unis en 1976. La Virginie est le deuxième Etat où ont été pratiquées le plus d'exécutions, après le Texas.

mercredi 18 février 2009

Obama signe le stimulus package


Après le vote tant attendu du Congrès vendredi dernier, Barack Obama a promulgué hier l'immense plan de relance de l'économie américaine, lors d'une cérémonie à Denver. Contrairement aux précédents présidents qui signaient les lois à la Maison Blanche, Obama a choisi Denver pour signer le stimulus package, terminant ainsi ses voyages aux Etats-Unis pour expliquer et promouvoir son plan.

787 milliards de dollars...Une victoire législative pour Obama, un mois à peine après son investiture, malgré l'opposition républicaine. Les républicains ont pourtant obtenu de faire passer le coût total du plan sous la barre des 800 milliards de dollars, soit moins que le projet approuvé par la Chambre le 28 janvier (819 milliards) et celui adopté mardi par le Sénat (838 milliards). Comment va être financé ce plan? Il est clair que la dette des Etats-Unis, déjà énorme après 8 ans de Bush, en prendra encore du plomb dans l'aile.

Bien sûr, les effets de ce plan ne se verront pas demain. La situation empire de jour en jour. Les trois grandes entreprises automobiles devraient présenter aujourd'hui un plan de relance de leur économie et redemander de l'argent du contribuable américain. General Motors est au bord du dépôt de bilan. Obama devrait aussi annoncer vendredi un plan pour éviter les expulsions des américains hors de leurs maisons. Wall Street s'est encore effondrée hier. Un nouveau Madoff a été découvert au Texas, la fraude s'élèverait à plus de 9 milliards de dollars. Le Congrès essaie actuellement de comprendre où sont passés les 1000 milliards de dollars donnés aux banques américaines: dans les bonus des dirigeants qui s'élevaient en 2007 à des millions de dollars? Dans des acquisitions d'autres banques étrangères avec l'argent du contribuable? Pour l'instant, rien n'est très clair.

Tout le système est à revoir...Mais les américains seront-ils prêts à se remettre en cause à ce point-là? Obama a encore du pain sur la planche...

Nouvelle visite à Baltimore

Depuis une semaine, Caroline et Alban ont la visite de Véronique et Florent, venus pour la première fois aux States. Ils avaient fait coïncider leur venue avec la fin de grossesse de Caroline, qui, pour l'instant, fait involontairement la grève de l'accouchement.

Au programme: Baltimore bien sûr, Washington DC of course, Annapolis, shopping, Eastern Shore, Great Falls en Virginie, puis The Big Apple demain pour 4 jours. Ils repartiront le 24 février, en espérant que le bébé aura montré le bout de son petit nez!!!!


jeudi 12 février 2009

The Wire


Cela fait plusieurs mois que nous nous passionnons pour une série télévisée. Ceux qui nous connaissent peuvent être effectivement surpris. Mais ce n'est pas n'importe quelle série! Hier, nous avons vu le dernier épisode.

"The wire" est une série politico-policière qui a été diffusée sur la chaîne HBO (équivalent de Canal + en France) de 2002 à 2008. 5 saisons qui présentent à travers un grand nombre de personnages le trafic de drogue, la corruption, la lutte policière, la politique sur Baltimore. La série a été écrite par un ancien policier de la ville et un ancien journaliste du Baltimore Sun, qui connaissent bien le problème. Elle est construite sur des portraits croisés de personnages ni bons ni gentils ni méchants ni mauvais. Chacun a ses défauts et ses qualités, plutôt des défauts même.

C'est ainsi que nous avons vécu pendant des mois avec Avon Barksdale, Stringer Bell, Proposition Joe, Marlo Stanfield et leurs lieutenants dans le trafic de drogue de East et West Baltimore. Nous nous sommes attachés à Bubbles, un addict de la coke, ou à Omar Little, un personnage qui fait peur et vole les trafiquants de drogue sans faire lui-même du trafic. Nous avons suivi toutes les enquêtes de la section criminelle et de la brigade des stupéfiants qui essaient vainement de tuer le trafic de drogue sur Baltimore. Mc Nulty, Greggs, Daniels, Lester Freamon...Tous font quelque chose de travers à un moment donné.

Chaque saison a un thème précis, tout en ne quittant pas la lutte contre le trafic de drogue
-la première saison met en place les personnages, l'enquête sur les grands dealers de drogue de Baltimore
-la deuxième saison quitte momentanément West et east Baltimore pour aller sur les docks du port et se rapprocher de la manière dont la drogue arrive en ville
-la troisième saison se concentre à nouveau sur le trafic de drogue et sur la volonté d'un des majors de la police de régler le problème. La politique et la corruption font encore plus irruption dans la série avec des personnages comme le futur maire de Baltimore
-la quatrième se concentre sur l'éducation, les écoles publiques, la politique. Elle est finalement la plus dure car aucun enfant ne s'en sort, chacun tombe dans la drogue ou la violence.
-la cinquième et dernière saison montre le lien entre la politique, la police et les médias. Elle se concentre plus sur le travail des journalistes du Baltimore Sun.
Bien sûr, dans tous les cas, le trafic de drogue reste le fil conducteur.

En dehors du fait que la série est tournée en totalité à Baltimore, qu'elle montre de façon très réaliste ce qui se passe dans la ville et que nous avons reconnu un certain nombre de quartiers, la manière dont elle a été réalisée nous a beaucoup plu. Chaque épisode tient le spectateur en haleine, il s'attache aux personnages, il veut savoir comment tous vont se sortir de là, même si ceux qui s'en sortent sont vraiment rares. "The wire" est d'ailleurs considérée comme l'une des meilleures séries américaines. Elle est aussi reconnue pour son réalisme proche du documentaire, ses ambitions artistiques, son approche anti-manichéenne, le travail et l'évolution de ses personnages et son exploration profonde de divers thèmes sociaux.


La fin de la 5ème et dernière saison reste sombre, triste et pessimiste: sur les images de Baltimore, le trafic de drogue reprend vigueur, des nouveaux dealers font leur apparition, les élèves ont du mal à s'en sortir, les politiciens sont tous corrompus, les juges et les avocats également. Tout reprend sa place, comme au début de la série.
"The wire" a été diffusée en France sous le nom de "sous écoute".

Oups...

Mardi dernier, en revenant de l'aéroport de Washington Dulles, où nous étions allés chercher la soeur de Caroline, nous avons vécu une expérience nouvelle. Nous roulions à "bonne allure" sur l'autoroute en Virginie qui nous ramenait vers Baltimore, et tout d'un coup, derrière nous, nous avons vu des lumières qui font mal aux yeux, et une sirène....OUPS....Les State Troopers de Virginie!!!!

Le State Trooper nous suivait depuis quelques temps, en voiture banalisée, et venait de nous forcer à nous arrêter sur le côté de la route pour nous contrôler pour.....excès de vitesse. Ne sachant que faire, nous sommes restés bien sagement assis à notre place dans la voiture. Le State trooper nous a d'abord observés de sa voiture pendant bien 5 mn, et s'est ensuite approché de la vitre d'Alban, au volant, la main sur son colt. Nous sommes loin de "gendarmerie nationale, papiers s'il vous plait", avec l'accent de préférence!!! Il est vrai que les conducteurs ont le droit en Virginie d'avoir une arme chargée dans la voiture. Il a demandé le permis d'Alban ainsi que les papiers de la voiture, puis est retourné dans sa voiture, les lumières toujours allumées, pour tout vérifier. Il est revenu 5mn plus tard, 5mn qui nous ont paru une éternité, avec un papier à signer. A la question, est-ce qu'Alban contestait le dépassement de vitesse, la réponse était non, bien sûr, nous étions en train de parler avec nos invités et nous n'avons pas fait attention à la vitesse...Nous sommes désolés.

Nous avions même pensé à un moment donné utiliser l'argument de la fin de grossesse de Caroline pour justifier l'excès de vitesse, mais...Mensonge Mensonge!!! Déjà comme ça, Alban a une convocation au tribunal le 26 mars prochain, devant un juge, pour reconnaître sa faute et payer une amende qui risque d'être importante (dans les 200 dollars environs pour un dépassement de 20 miles)

Oups...

mardi 10 février 2009

1ère conférence de presse d'Obama


Hier soir, en direct à la télévision, à 20h00, Barack Obama a tenu sa première conférence de presse depuis son investiture dans la salle des lustres de la Maison Blanche. Devant 150 journalistes américains et étrangers, il a réitéré la nécessité de voter très rapidement son plan de relance de 800 milliards de dollars. Pour cela, il a critiqué fortement les sénateurs républicains qui font de l'obstruction à son plan et qui ont contribué à augmenter la dette des Etats-Unis ces 8 dernières années.

Calme, mais le visage fermé, et sur un ton par moment un peu plus agressif, Obama a répondu aux questions des journalistes. Il a tout expliqué, en prenant les américains pour témoins: «598 000 personnes ont perdu leur emploi le mois dernier, l'équivalent de tous les emplois d'un Etat comme le Maine. Alors si quelqu'un a encore des doutes sur la gravité exceptionnelle de cette crise de grande ampleur, qu'il aille demander à l'un des millions d'Américains dont les vies ont été chamboulées parce qu'ils ne savent plus qui va leur donner leur prochain salaire», a-t-il dit, alors qu'il revenait tout juste d'un voyage d'une journée dans une petite ville de l'Etat d'Indiana, où le taux de chômage a triplé, passant en un an de 4,7% à 15,3. «C'est la pire crise depuis la grande dépression, nous avons perdu 6 millions d'emplois. La fête est terminée».

Dans un pays où l'assurance chômage n'existe pas et où les fonctionnaires sont une infime partie des américains, Obama a bien été obligé d'attaquer. Clair, concis, sans langue de bois, il s'est reposé sur une popularité exceptionnelle. Plus de 74% des américains lui font confiance et trouvent que son plan est une bonne chose.

A retenir, du point de vue français: la politesse et le respect que les journalistes avaient pour Obama, bien loin du ton agressif qu'ils peuvent utiliser en France, et le ton offensif d'Obama qui défendait ses décisions, son plan, sans langue de bois, en expliquant les choses, et en sachant que les américains comprendront.

Le congrès devrait voter le plan de relance cette semaine.

le college...dès la naissance

Ces derniers temps, nous avons été indirectement confrontés aux soucis premiers des américains lors d'une grossesse: le College...
Le College équivaut en France aux premières années d'Université jusqu'à la licence, bac +3, dirait-on. En aucun cas, les futurs parents français ne se posent la question de la fac ou même d'une école avant même que leur enfant soit né. Il y a le souci de la crèche, certes, mais c'est tout.

Ici, non. La dernière fois, dans l'ascenseur, un des résidents de l'immeuble nous a félicité pour le bébé, et nous a immédiatement demandé si nous avions ouvert un compte et mis de l'argent dessus pour le College. Aux cours de préparation à l'accouchement, il y avait dans le sac avec tous les magazines une pub pour les "College savings" de l'Etat du Maryland, un compte géré par l'Etat du Maryland, pour pouvoir économiser et payer le College des enfants. Dans le même style, sur le DVD d'explications sur les soins pour le bébé, sur son évolution, il y a également toute une pub à ce sujet.



Pouvoir envoyer son enfant dans un College, aux Etats-Unis, est synonyme de réussite sociale. Seuls 30% des américains font des études supérieures. Un semestre dans un College coûte en moyenne 30 000 dollars...Le semestre...C'est encore plus cher dans les college prestigieux comme Yale ou Harvard. Il n'est donc pas étonnant que les parents s'inquiètent dès la naissance de pouvoir payer les études supérieures de leurs enfants!!!!
www.collegesavingsmd.org

vendredi 6 février 2009

Obama face aux premiers problèmes

Deux semaines après son investiture, Barack Obama se heurte aux premiers problèmes d'être président. Les Etats-Unis ont détruit plus de 600 000 emplois rien que dans le mois de janvier, un record depuis que les statistiques du chômage existent. Le taux de chômage atteint les 7,6%. Dans cette conjoncture, Obama essaie vainement de faire voter son plan de relance le plus rapidement possible, mais le Congrès a encore décalé aujourd'hui le vote du plan. Obama a trouvé le report du vote inacceptable et irresponsable, tenant compte des derniers chiffres du chômage américain. Il demande au Congrès de réagir et d'agir.

Pour cause, les Républicains reprochent au plan de n'être basé que sur l'investissement et non la relance de la consommation. Ils veulent des réductions d'impôts plus importantes que celles prévues dans le plan. Finalement, cela nous fait un peu penser aux discussions actuelles en France sur le plan de relance du gouvernement.
Les deux plans ont effectivement des similitudes, ils sont basés tous les deux sur les investissements dans les infrastructures, ils sont tous les deux critiqués pour la même raison par les partis d'opposition, et doivent être tous les deux votés très rapidement pour essayer de relancer l'économie. Mais les discussions au sénat américain se sont dans le calme et la politesse.

Obama, tout comme Sarko l'a fait hier, va reprendre la route pour expliquer l'importance de son plan et essayer de convaincre en partie les républicains. Un exercice qu'il a pu rôder pendant sa campagne.

Michael Phelps, suite


Suite à la publication de la photo de Michael Phelps fumant de la Marijuana, les sanctions ne se sont pas faites attendre. La société américaine de natation l'a suspendu aujourd'hui pour 3 mois, et kellogg's a refusé de reconduire son contrat avec le champion olympique. L'écart du nageur de 23 ans a donc des conséquences immédiates.

Cela montre une chose: la dureté de la société américaine: il faut être parfait, ne pas faire d'écart, ne pas faire d'erreur. Quand un héros est un héros, il doit être irréprochable, à peine humain finalement. Phelps a beau s'être excusé, il n'a pas démenti avoir fumé de la Marijuana, les médias et la société américaine ne lui pardonnent pas.

Michael Phelps aura appris à ses dépends qu'il ne peut pas se comporter comme quelqu'un de 23 ans.

La circulation à Baltimore

Après plus d'un an de conduite à Baltimore, un pneu crevé, un constat s'impose: conduire à Baltimore est plus stressant que de conduire à Paris. Véridique, nous n'exagérons pas.

-les routes sont ce qu'elles sont: catastrophiques: on ne peut donc pas rouler ou accélérer correctement, un trou peut toujours apparaître d'un jour à l'autre et crever un pneu: nous en savons quelque chose.
-les feux sont ce qu'ils sont: absolument pas du tout coordonnés, ce qui fait que, même à une heure du matin, on met un temps fou pour parcourir quelques miles: test encore fait hier soir
-il y a des travaux partout, tout le temps, n'importe comment et en aucun cas signalés, ce qui fait, qu'au dernier moment, il faut se rabattre comme on peut, ce qui bloque tout
-les américains sont ce qu'ils sont: des catastrophes ambulantes au volant: les bouchons sont aussi créés car ils n'avancent pas, gardent des distances immenses entre les voitures ce qui ne fluidifie en aucun cas le trafic, accélérer est un mot qu'ils connaissent à peine, réagir également...Nous ne savons jamais comment ils vont réagir et quand ils vont réagir. Ils mettent un temps fou pour faire un créneau, ce qui fait que cela ne les dérange absolument pas de tout bloquer pendant ce temps.

En clair: il est souvent plus difficile de rouler à Baltimore, même hors heure de pointe, qu'à Paris, où le trafic peut être plus fluide. Certes, les parisiens ont une conduite agressive, rapide, mais ils savent rouler, ils savent avancer, et ils sont très réactifs au volant...Il vaut mieux. Il faudrait envoyer les américains à Paris, ou même ailleurs en France et:
-leur faire faire un stage de conduite: dégager les espaces, avancer, accélérer, être réactif
-leur montrer ce que veut dire une coordination des feux dans une ville pour une fluidité du trafic
-leur montrer des routes, des vraies routes, en état

Caroline et Alban ont pris une décision; ne plus être aussi polis, rouler à l'européenne et klaxonner si nécessaire! Surtout le jour J où il faudra aller à l'hôpital rapidement!

jeudi 5 février 2009

5 février 2009: encore une surprise!


Décidément, c'est la période des surprises pour Caroline en ce moment!

Pour une fois très en forme depuis le début de la grossesse et prête à faire un marathon, Caroline s'est rendue cet après-midi par -5° à Hopkins pour son rendez-vous hebdomadaire dans le service de gynéco obstétrique. Dans le grand hall principal de l'hôpital, elle a rejoint Alban qui devait encore passer au bureau de Kathy, la secrétaire du professeur Lima, le patron d'Alban. Et là, surprise! Tous les collègues d'Alban l'attendaient dans une salle avec des boissons, des gâteaux, des ballons, et plein de sacs de cadeaux!!!! Une autre baby shower à la place d'un rendez-vous médical!

Alban était au courant, bien sûr, et a du pour cela décaler le rendez-vous chez le gynéco qui se trouva être ensuite à la même heure que le rendez-vous que Caroline avait pris pour la révision des 5000 miles de l'Audi.

Alban et Caro, très touchés, ont donc reçu de la part de tous les collègues d'Alban plein de cadeaux: des vêtements de bébé roses pour toutes les saisons, un tapis d'éveil, un petit siège pour mettre le bébé ailleurs que dans son landau, des couches, tout le nécessaire pour bébé de la brosse à cheveux au thermomètre...Plein de cadeaux! Le bébé peut donc maintenant arriver sans souci, tout est prêt et la commode déborde de cadeaux!

Les collègues d'Alban, tous adorables, ont également apprécié cette pause exceptionnelle dans leur travail!

Décidément, cette tradition de Baby shower plait de plus en plus à Alban et Caro de part la générosité, la gentillesse et la convivialité qui se dégagent d'un tel moment. Voici une tradition à ramener en France!
Thanks to all for all nice gifts!!!

mardi 3 février 2009

Un homme qui a du goût

Au moment où la dernière décision de l'administration Bush entre en vigueur, celle de taxer de 300% le Roquefort, nous avons appris une bonne nouvelle, qui améliorera également l'image des Etats-Unis en France: le nouveau résident de la Maison Blanche, Barack Obama , est un fan de fromage français! Les producteurs français n'ont pas tardé à envoyer du fromage, dont du Roquefort, à la Maison Blanche, en guise de cadeau pour l'investiture, pour le plus grand bonheur du Président! Tout va bien! Peut-être qu'Obama prendra une décision contraire et annulera la décision de Bush de taxer autant le Roquefort. Mais c'est toujours pareil, si c'est pour autoriser l'exportation de poulet lavé à la javel vers l'Europe, nous préférons nous passer de Roquefort!

En tous cas, enfin un homme qui a du goût à la tête des Etats-Unis!

lundi 2 février 2009

SUPERBOWL, 43 ème édition


Hier était la journée des américains: le SUPERBOWL avait lieu à Tampa, devant des millions de téléspectateurs. Pour cela, nous sommes allés rejoindre tous nos amis chez Audrey et Willy afin de suivre le match à la télé sur NBC. Un dîner bien "superbowl" nous attendait: des chips, du guacamole, des pizzas de chez Iggies, des chicken wings, des crackers avec du easy Cheez afin de faire des figures différentes, de la bière Naty Boh, des cookies, des crêpes, des brownies...Une tradition bien américaine de manger pendant le Superbowl!!!!

Le superbowl, créé en 1967, équivaut à peu près à la finale de la coupe du monde de foot en Europe. Il s'agit de la finale de football américain, qui réunit les deux meilleures équipes des Etats-Unis. Le vainqueur sera le" WORLD CHAMPION" de la NFL, la ligue de football américain, of course, les Etats-Unis étant le monde entier.

Hier, le 43ème superbowl réunissait les Steelers de Pittsburg, vainqueurs des Ravens de Baltimore, et les Cardinals d'Arizona. Les Steelers étaient donnés favoris, de par leur défense, et de par leur parcours en NFL cette année. Ils ont également déjà gagné 6 fois le Superbowl. Les Steelers ont effectivement gagné à l'arraché 27 à 23, à 30 secondes de la fin du match, avec un "catch" extraordinaire, sur la pointe des pieds. Même si nous n'étions pas pour les Steelers, ennemis jurés de Baltimore, il est vrai qu'ils ont dominé le match. Le joueur ayant attrapé la balle au dernier moment est devenu un héros.

Le Superbowl est également connu pour son audience médiatique. Les études d’audience montrent que ce match enregistre des parts de marché considérables, situées entre 40 et 60%. On estime ainsi que plus de 140 millions d’Américains suivent cette rencontre à la télévision. Sur les dix meilleures audiences de tous les temps aux États-Unis, la moitié d’entre elles sont survenues lors des Super Bowl. D'où des records de coûts pour les minutes de pub. Cette année, malgré la crise, les annonceurs n'ont pas eu peur de payer 3 millions de dollars les 30 secondes de pub pendant la retransmission du match sur NBC. Le Superbowl, c'est aussi des pubs originales toutes les 5 mn. Les entreprises créent même des pubs spéciales qui ne sont diffusées que pendant le superbowl. Cette année, nous avons eu le droit à des pubs en 3D, pour lesquelles nous avons du tout nous munir de lunettes spéciales 3D, distribuées gratuitement un peu partout. Coca Cola, Pepsi, Budweiser et les studios de cinéma ont rivalisé d'imagination. Trois gros absents cette année: General Motors, non loin de la faillite, Ford, dans la même situation et Fedex.

Le Superbowl, c'est aussi un show, avec des feux d'artifice, des chanteurs, des invités exceptionnels. Cette année, Jennifer Hudson a chanté l'hymne américain, Bruce Springteen a fait un concert de 12mn montre en main pendant la mi-temps, interprétant la dernière chanson de son album écrite pour Obama.

Au final, un show à l'américaine, une très bonne soirée pour nous, tous ensemble!

Michael Phelps fait des siennes


Michael Phelps, le héros des jeux olympiques de Pékin, le héros de Baltimore, pour lequel toute une parade et une grande fête avaient été organisées au Fort Mc Henry à son retour de Pékin, voit son image se détériorer en un coup. Des photos de lui fumant de la Marijuana pendant les JO ont été publiées dans les grands journaux américains.

Comble du comble, Phelps n'a pas démenti et s'est excusé auprès des médias, qualifiant son comportement d'inacceptable. Il détériore ainsi son image de héros parfait, de modèle auprès des enfants. Beaucoup de personnes se posent aussi désormais la question de sa vraie condition physique et de cas de dopage, la Marijuana étant considérée comme dopante.

Phelps et ses 8 médailles d'or en natation n'ont qu'à bien se tenir.

réveil en douleur

Ce matin, Caroline s'est faite réveillée non pas par les sirènes des pompiers ou des policiers sur Charles Street amenant la dernière plaie par balle de East Baltimore, comme d'habitude, mais par un message de l'immeuble, diffusé par des haut parleurs. Ce message signalait un incendie dans l'immeuble de 26 étages, accompagné d'une sirène affreuse...

Malgré le réveil en sursaut, Caroline s'est rappelé avoir eu un mot de l'équipe de Park Charles annonçant des essais d'alarme sur plusieurs jours et demandant de ne pas quitter les appartements. Comme les américains ne font jamais rien dans la dentelle, le message a été répété pendant une demi-heure sans interruption... au lieu de ne le diffuser qu'une ou deux fois pour éviter de détruire les oreilles des résidents.

Réveil très difficile!!!! Qui, à priori, devrait se répéter demain à la même heure...