Les chercheurs français en rêveraient, Obama l'a fait. Une partie du stimulus package a été réservée au NIH, l'équivalent américain du CNRS et de l'INSERM, soit 13 milliards de dollars sur plus de 700 milliards. Cet argent tombe à pic après des années de vache maigre pour la recherche américaine, pourtant l'une des plus riches au monde.
Depuis, tous les chercheurs américains écrivent en un temps record des demandes de bourses, les "grants", en espérant voir leur dossier accepté et l'argent arriver. Alban en a lui-même écrit deux pour Johns Hopkins Hospital. En quelques semaines, le NIH a reçu plus de 20 000 demandes d'une valeur de 200 millions de dollars, ce qui représente une infime partie de l'argent prévu pour la recherche.
Même si toutes les demandes ne seront pas acceptées, cette course au financement aura un point positif: la réflexion. Les chercheurs américains ont condensé en un temps record leurs idées les plus intéressantes, ont réfléchi et mené à bien leurs réflexions les plus profondes. Cela leur a permis d'avancer, même s'ils ne recevront pas l'argent d'Obama. Peut-être que d'autres financeront alors leurs recherches!
Puttin' the Charm in Charm City...
Il y a 14 ans
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