En rangeant les papiers cet après-midi, nous nous sommes "amusés" à calculer les frais de santé depuis un an pour tous les trois. Le total donne le vertige, c'est le prix d'une très très belle voiture ou d'un bel apport pour un appartement....Plus de 48000 dollars...Sont compris dedans l'accouchement bien sûr, le suivi de la grossesse, la prise en charge aux urgences de Caroline il y a un an, les visites chez le pédiatre pour Colombine avec les vaccins et les soins dentaires d'Alban....
Rappelons que Johns Hopkins Hospital, meilleur hôpital des Etats-Unis pour la 19ème année consécutive, a une politique d'hôpital public. Les frais médicaux y sont moins élevés que dans une clinique ou un autre hôpital. Il n'empêche, si nous avions du payer cette somme-là...Il vaut mieux ne pas y penser.
Ce calcul intervient alors que Barack Obama est en train de se battre pour mettre en place un système de soins universel. Il se heurte contre un mur, celui des américains qui ne veulent pas payer pour les autres, celui des lobbys des pharmacies, des médecins, des assurances santé qui refusent de changer le système, aujourd'hui plus apparenté à Wall Street qu'à la santé. Business is business. Obama avance des chiffres qui font peur, quand on connait combien coûte la santé aux Etats-Uni: chaque jour, 14 000 Américains perdent leur assurance. Depuis septembre 2008, 5 millions de personnes sont ainsi venues grossir les rangs des quelque 47 millions d'Américains sans assurance. Ce plan coûtera des millards de dollars. Beaucoup de sacrifices pourraient être demandés comme pour les médecins être payés non pas à l'acte mais à la qualité....
A un peu plus d'un mois de notre retour en France, nous sommes en plein dans les formalités nécessaires pour rentrer, et cela juste pour le déménagement.
Ayant accumulé tout de même beaucoup de choses pendant nos deux ans aux Etats-Unis (et encore, nous nous sommes retenus...), nous devons envoyer des cartons par bateau car tout ne rentrera pas dans les valises. Il faut savoir que pour envoyer des cartons, il faut faire un inventaire de biens pour la douane française. Il fait en clair lister tout ce qu'il y a dans les cartons, avec la valeur, afin que la douane française accepte les cartons sur le territoire. Caroline, ayant commencé les cartons depuis quelques temps sans avoir listé les objets à l'intérieur, doit tout rouvrir et tout lister sur un document excel. Grrrr.
Pour la beautiful lady, qui partira également par bateau, elle doit figurer sur l'inventaire des biens afin de pouvoir être dédouanée à l'arrivée. L'inventaire doit être accompagné de la carte grise américaine, de la facture pour prouver que nous avons bien payé les taxes dessus, et le certificat de conformité partiel promulgué par Audi France. Ce certificat est extrêmement important car il permet l'immatriculation de la voiture en France. BIen sûr, les constructeurs acceptent au mieux de donner un certificat de conformité partiel, pour les modèles existant en France, ce qui est le cas pour notre beautiful lady ou même pour l'adorable Coccie bleue d'Audrey et Willy. Nous aurons tout de même quelques modifications à faire faire suite au passage de la voiture aux mines mais elles seront mineures (ceintures de sécurité, phares, moteur qui est bridé ici). Nous déconseillons fortement de ramener une voiture qui n'existe pas en France, sous peine de très grosses modifications ou d'acheter une BW car BMW refuse de donner des certificats de conformité, même partiels.
L'inconnu reste les formalités à faire à l'arrivée, pour récupérer la voiture! La suite dans deux mois!!!
Grand évènement ce soir à Baltimore: deux des plus grandes équipes de football européennes, Milan AC et Chelsea, vont s'affronter au M&T Bank Stadium à Baltimore!!! La ville n'est pas du tout habituée au ballon rond et à son ambiance puisqu'elle est beaucoup plus connue pour ses équipes de football américain et de baseball que pour le football tout court! Même si le sport roi en Europe commence à avoir de plus en plus de supporters aux Etats-Unis, il reste encore bien mineur...
D'ailleurs, le stade a du subir un grand changement: une pelouse a du être placée dans le stade pour créer une pelouse de foot. Plus de 70000 supporters sont attendus ce soir, dont nos amis Audrey et WIlly et Fred, grand supporter d'Arsenal. Les supporters viennent du monde entier, une aubaine pour Baltimore, ses bars, ses hôtels, ses restaurants, qui n'aurait peut-être pas attiré tous ces touristes sans ce match. Les autorités de la ville se frottent les mains et compteront les dollars! Willy, au Slainte, bar du foot à Baltimore, attendait un grand nombre de personnes aujourd'hui et a même été interviewé et photographié pour le Baltimore Sun! Dans tout ceci, on oublie le sport en lui-même, les journaux font à peine cas des joueurs, du jeu et de l'affrontement des deux équipes avec les meilleurs joueurs du monde! Alors, qui va gagner????
Pour notre dernière journée à San Francisco, nous avons décidé de calmer un peu le rythme. Le matin, petit déjeuner au "café de la presse" avec d'excellents croissants, dans la rue française, où se trouve également le consulat, puis shopping vers Union Square pour les mamans et visite de Chinatown pour les papas. L'après-midi, nous sommes allés dans le quartier très résidentiel et plein de charme avec ses rues très pentues bordées d'élégantes maisons aux teintes pastels et à la vue sublime sur la baie. Les prix y atteignent des sommets vertigineux. D'ailleurs, des personnes du show biz, du monde du cinéma habitent Pacific heights. Il va bien sûr de soi que le consul de France a sa résidence là-bas, avec vue sur le Pacifique...On ne plaint pas ce cher David Martinon envoyé à San Francisco par Sarkozy...Ce quartier a également une vie, grâce aux nombreux restaurants et aux belles boutiques de créateurs dans la rue principale.
De là, nous sommes descendus vers la Marina, qui se trouve au pied de Pacific Heights. La marina avait beaucoup souffert lors du dernier tremblement de terre de 1989, mais a été reconstruite de suite. De nombreux bateaux, à la lisière d'un parc offrant une vue magnifique sur le Golden Gate Bridge, appartiennent aux résidents fortunés de Pacific Heights. De là, nous sommes retournés sur Fishermann's warf pour dîner une dernière fois, avec vue sur la baie. Nous sommes repartis de San Francisco avec une envie folle d'y retourner, d'apprécier l'art de vivre des San Franciscains, de flâner dans la ville, d'admirer les nombreuses vues sur le Pacifique. San Francisco nous aura enchantés.
Après deux jours de pause dans notre découverte de la ville, nous sommes repartis dans les rues pentues de San Francisco. Au programme de cette journée, certains des quartiers les plus connus, qui ont fait San Francisco.
Après un trajet en bus jusqu'à l'autre bout de la ville, notre première halte fut Alamo Square. De là, nous avions la vue sans doute la plus connue de tout San Francisco, avec au premier plan le parc, au deuxième les fameuses Painted Ladies et en troisième plan la ville. Les painted ladies sont les quelques maisons victoriennes rescapées du séisme de 1906. Nous nous serions crus dans "Full House"!!! La vue est effectivement magnifique. Les bus de touristes troublent malheureusement la tranquillité de ce quartier aux belles maisons. Ce parc donne en tous cas définitivement envie de vivre à San Francisco.
De là, nous avons traversé une partie du Golden Gate Park pour accéder au quartier mythique de Haight Hashbury. C'est là qu'est née une grande partie des mouvements culturels, comme celui des hippies, des skinheads et les raves. Après avoir eu son apothéose en 1967 avec le "summer of love", le quartier se dégrade. Aujourd'hui rénové, il y règne toujours une ambiance très bohème avec des boutiques totalement farfelues, le disquaire indépendant le plus grand des Etats-Unis. Le quartier offre également une brochette de très belles maisons victoriennes car il a été très peu touché par le séisme de 1906.
Haight Hashbury se trouve également à la lisière du Golden Gate Park. C'est l'un des plus beaux parcs paysagers des Etats-Unis, faisant largement concurrence à Central Park à New York, en plus grand! On y trouve des musées, deux stades, un lac, une roseraie, un très beau jardin botanique, des serres, de nombreuses pistes cyclables et surtout un magnifique jardin de thé japonais. On peut y boire en toute sérénité de l'excellent thé au jasmin admirer les bonsaïs somptueux, les ruisseaux, les bassins, les petits ponts, les pagodes. Décidément, il fait vraiment bon vivre à San Francisco! De là, nous sommes passés devant l'hôpital de San Francisco, faisant partie de l'Université, UCSF, troisième des Etats-Unis. Nous avons ensuite pris un tramway et avons rejoint le quartier très connu de Castro en passant par en endroit nettement moins fameux, Noe Valley. C'est un petit quartier plein de verdure où l'on déambule tranquillement entre les belles maisons. Après Noe Valley, nous entrons dans Castro proprement dit. Castro est surtout connu pour être le village des homos. La grande tolérance des habitants de San Francisco a attiré les homosexuels de tout le pays, quand l'homosexualité était encore illégale. Ils représentaient dans les années 70 25% de la population entière de la ville! Castro était réputé le quartier le plus vivant. Aujourd'hui, Castro s'est assagit mais reste encore un quartier mythique en avance sur toutes les lois des Etats-Unis. Après Castro, nous atteignons le quartier de Mission. Berceau historique de la ville, c'est ici que la première mission a été ouverte, c'est ici que la ville a été créée. C'est également le quartier hispanique, l'un des plus grands quartiers de San Francisco, et aussi l'un des plus animés. Beaucoup de restaurants, de bars, de belles maisons colorées, des parcs où les San Franciscains pique-niquent le soir, la vue sur la ville...Sympa! Un art de vivre qui saute aux yeux très rapidement quand on se promène...
Toujours histoire de reposer nos pauvres pieds, nous avons repris la voiture de location et sommes allés dans les fameuses vallées de Napa et Sonoma, réputées mondialement pour leurs vins.
Nous avons à nouveau traversé le Golden Gate Bridge pour aller à nouveau de l'autre côté de la baie, direction Sonoma, à une heure de route environ de San Francisco. Nous avons été très surpris en arrivant à Sonoma et en sortant de la voiture:les températures n'étaient pas les mêmes. Il y avait bien 15°C de différence entre la ville et la vallée, San Francisco bénéficiant d'un micro-climat. Charmante et tranquille petite ville de style mexicain, Sonoma s'articule autour d'une grande place carrée avec un îlot de verdure au milieu, des restaurants et des boutiques autour. Autour de la ville, des vignes, des vignes, des vignes et encore des vignes. Après Sonoma, nous avons traversé la Napa Valley à la quête d'une dégustation de vins. Moins sauvage que Sonoma, Napa Valley est l'antre des grosses maisons de vins californiens. La plus connue est bien sûr Robert Mondavi qui étale luxe, folie et mauvais goût dans ses propriétés, entre autres celle d'Opus One. C'est un peu dérangeant pour des Français habitués à l'élégance des propriétés bordelaises ou bourguignonnes. Nous sommes allés chez Beringer Vineyards déguster quelques vins. Il faut savoir que toutes les dégustations dans quasi tous les domaines sont payantes et ne sont pas données! 25$ et plus selon la gamme de vins. Célèbre pour son riche manoir, colombages et tourelles, la reproduction à l'identique de leur propriété en Allemagne, la maison Beringer est également connue pour ses vins. Alban est ressorti de la dégustation un peu déçu...Décidément, nous n'avons pas le palais pour les vins puissants de Californie, gorgés de soleil. On se serait surtout crus à Disneyland...Il y dans Napa Valley un manque indéniable de charme et d'élégance, malgré la beauté des paysages. Il était ensuite temps de rentrer à nouveau sur San Francisco par le Bay Bridge. Construit la même année que le Golden Gate, il offre une vue imprenable sur le Donwtown et Telegraph Hill.
Après notre grosse journée de vendredi, nous avons loué une voiture pour aller voir les environs de San Francisco. Nous avons d'abord suivi la fameuse "scenic drive" de 49 miles qui permet de voir San Francisco en voiture et d'apercevoir toutes les vues imprenables sur la ville. Nous avons suivi cette route jusqu'aux extérieurs de la ville. Nous avons traversé le Civic Center, le centre administratif de la ville, le parc du Présidio qui abrite le musée des beaux-arts, et nous avons déjeuné au bord du Pacifique en attendant que le brouillard ne se lève sur l'océan.
Après cela, nous avons traversé le mythique Golden Gate Bridge pour aller de l'autre côté de la baie voir le parc des séquoias géants. Géré par les parcs nationaux, le parc des séquoias géants de Muir Woods abrite des arbres de plus de 3000 ans. Certains dépassent les 115 mètres. Le parc, crée par Roosevelt en 1906, est un havre de paix. Nous avons vu des biches à un mètre de nous, mangeant tranquillement sous les séquoias.
Nous avons repris la voiture pour suivre la côte pacifique. Cette route, surtout très connue entre Los Angeles et San Francisco, mène au Canada au Nord. Les paysages sont sublimes, les plages grandioses. Toute la côte est très protégée.
De retour vers San Francisco, nous sommes allés à Sausalito, localité très résidentielle, même très huppée, construite à flanc de colline face à San Francisco, de l'autre côté de la baie. Il y a une seule rue commerçante avec des restaurants très chers et pas toujours excellents. Le principal attrait de la ville réside dans la vue sublime sur San Francisco au coucher du soleil. Nous avons effectivement pu admirer le crépuscule sur la baie et sur la ville. Un point d'orgue à notre belle journée.
Nous nous sommes levés tôt, à cause du décalage horaire de 3h00 par rapport à Baltimore. Une grosse journée nous attendait. Après un bon petit déjeuner à notre hôtel, nous sommes partis à pied vers Downtown.
Le downtown de San Francisco commence par un jardin contemporain, un peu caché entre les tours, un havre de paix au milieu de la folie financière. De ce jardin, nous avons une vue sur certaines tours de Downtown, et surtout sur le SFmoma, le musée d'art contemporain de San Francisco, le plus grand des Etats-Unis après celui de New York. Le bâtiment en lui-même est déjà beau, avec un toit suspendu. Nous avons pu voir une exposition que vous avions loupée à Washington DC. Après cet intermède culturel, nous sommes entrés dans le Downtown de San Francisco. cela n'a rien à voir avec un centre ville à la française, qui ressemblerait plus au quartier de Union Square. Le downtown de San Francisco, quartier financier de la ville, n'a non plus rien à voir avec celui de Baltimore. San Francisco bénéficie de la proximité de la Silicon Valley et reste encore aujourd'hui le centre financier de la Californie, l'Etat le plus riche des Etats-Unis (mais aussi le plus endetté actuellement...). Les tours sont belles, souvent en verre, et construites par des grands architectes, la plus connue étant la Transamerica Pyramid, des hôtels prestigieux comme le Hyatt se trouvent également Downtown, beaucoup de parcs y sont entretenus, à chaque pied des tours, on trouve toujours de la verdure. Très animé la journée avec les personnes qui travaillent dans les nombreux bureaux, Donwtown est très calme le soir.
De là, nous avons continué vers le quartier de l'Embarcadero. Relié au financial district, l'Embarcadero est un bon exemple d'une vraie politique urbaine: la ville de San Francisco a rénové de vieux embarcadères pour en faire des centres commerciaux, des appartements, des bureaux. De là, il y a une très belle vue sur le Downtown et sur le Bay Bridge, l'autre pont très fameux de San Francisco.
Après une pause déjeuner bien méritée, nous avons continué notre périple pour, cette fois-ci, attaquer les rues très pentues de Télégraph Hill, l'un des quartiers les plus résidentiels de San Francisco. Au programme: des rues à 30% en montée ou en descente, des petits jardins cachés au milieu de petits escaliers, des vues stupéfiantes sur la ville, la baie, de belles maisons qui bénéficient d'une tranquillité certaine. Nous sommes montés en poussant Colombine dans la poussette vers la Coit Tower, qui se trouve au sommet et qui offre un panorama superbe sur la baie. Au loin nous avons pu apercevoir le Golden Gate.
Justement, nous sommes redescendus et avons pris la direction de Fischermanns Warf pour prendre le bateau. Alors que la brume commençait à se former, nous nous sommes approchés au maximum du Golden Gate Bridge, l'un des ponts les plus longs du monde. Le Golden Gate a permis de relier les deux côtés de la baie et de désenclaver toute la région de Sausalito. La promenade en bateau fut venteuse, froide mais superbe! Des kite surfs essayaient de profiter des vagues du bateau pour faire des figures dans le vent qui souffle toujours dans la baie.
Après cette traversée, nous sommes remontés vers Russian Hill. C'est encore un quartier très résidentiel, bordé de quelques maisons victoriennes qui ont survécu au séisme de 1906, où ont vécu Mark Twain et jack London. La rue la plus connue de Russian Hill est Lombard Street. C'est la rue la plus tortueuse et la plus photogénique de San Francisco, composée de 8 virages en épingles et bordée de massif de fleurs. Une légende promet le bonheur à ceux qui la descendent ensemble.
Dans Russian Hill, nous avons dîné dans une petite trattoria de quartier. C'est aussi le côté positif de San Francisco: chaque quartier a une vie, ses restaurants, ses petites boutiques, ses petites échoppes. De Russian Hill, nous sommes rentrés à l'hôtel, les jambes extrêmement fatiguées, en passant par une autre colline, Nob Hill. Nob Hill, la colline des nababs, tient son nom de riches habitants. Beaucoup de films y ont été tournés, comme Basic Instinct. Les belles maisons ont disparu avec le tremblement de terre de 1906, mais les bâtiments restent très beaux. Ceux qui se distinguent sont le Fairmount hotel, qui, à peine construit, fut totalement détruit par l'incendie qui suivit le séisme en 1906, et Notre Dame des Victoires, l'église française.
10h00 du matin, aéroport de Baltimore: embarquement pour SAN FRANCISCO!!!!!!!! C'était le dernier voyage que nous voulions faire avant notre départ définitif pour la France dans deux mois. Nous voulions vérifier si San Francisco était vraiment l'une des plus belles villes au monde. Nous n'avons pas été déçus.
Après huit heures de vol, la traversée des Etats-Unis d'ouest en est, et trois heures de décalage, nous avons atterri à SFO. Colombine a été adorable tout le long, bercée par l'avion.
Nous avons d'abord été surpris par la fraîcheur qui régnait dans la ville. En effet, et c'est un des nombreux avantages de San Francisco, il n'y fait jamais chaud même en été, et jamais très froid, même en hiver. Les températures ne descendent jamais en dessous de 7° et ne montent que rarement au dessus de 25°. Après avoir déposé nos affaires à l'hôtel, nous sommes descendus dans les rues extrêmement vivantes de San Francisco. Ce fut la deuxième chose qui nous sauta aux yeux: des gens partout, de la vie partout, dans tous les quartiers tout le temps!!! Une différence très marquante avec Baltimore, par exemple, qui est comparable à San Francisco en nombre d'habitants.
Notre hôtel était situé dans le quartier très central et commerçant de Union Square. De là, nous avons pris le fameux "calble car". Ce système de transport à crémaillère, unique au monde, donne un charme indéniable à la ville. Les voitures sont tractées par des câbles entraînés par des moteurs. Elles circulent à 15km. En 1947, les San Franciscains apprennent par la presse la fin programmée des cable cars, qui escaladent les rues très pentues de San Francisco. Oh fureur!! Ils sauveront trois lignes sur les 8 existantes et une quarantaine de voitures. Le principe est de monter à chaque arrêt et de s'agripper, la tête dehors pour avoir la vue imprenable sur les rues de San Francisco! Frisson garanti!
Le cable car nous a emmenés vers Fishermann Warfs, ancien quartier de pêcheurs devenu très touristique. Mais le quartier offre surtout une très belle vue sur l'ancienne prison d'Alcatraz, où ont été incarcérés les plus grands bandits américains, dont Al Capone. Mais de là, on devinait surtout dans la brume du soir le fameux Golden gate bridge.
De Fishermans Warfs, nous avons continué à pied vers North Beach, le quartier des beatniks. Dans les années 50, de jeunes écrivains se rassemblent à San Francisco dans le quartier de North Beach pour refuser les contraintes sociales et prôner la tolérance, image qui restera à San Francisco. Aujourd'hui, ce quartier respire la nonchalance, avec les petits restaurants italiens et leurs terrasses, les parcs, les jolies maisons colorées qui bordent les rues pentues.
Nous avons ensuite continué notre chemin vers Chinatown. C'est le plus grand quartier chinois des Etats-unis, il s'étale sur 24 blocks, et s'étend encore au détriment de la communauté italienne voisine. La communauté chinoise y trouve ses temples, ses boutiques, ses banques, ses échoppes de légumes, et ses excellents restaurants. Nous nous sommes régalés! Nous avons ensuite déambulé un peu dans Chinatown pour passer la fameuse porte du dragon qui marque l'entrée du quartier au niveau de Union Square.
Ereintés par notre journée, nous sommes rentrés à notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil, en passant par les rues toujours encore animées de Union Square.