On en ressent de plus en plus les conséquences, les journaux en font de plus en plus la une. La crise des subprimes, qui touche les Etats-Unis depuis plus d'un an, fait de plus en plus de ravages. Non seulement de nombreux habitants sont encore expropriés de leur maison car ils ne peuvent plus payer les remboursements de leur prêt à taux variable. Le chômage augmente chaque mois, le moral des troupes est de moins en moins bon. On entend certains américains faire des réflexions, dire que c'est plus difficile aujourd'hui, mais ils continuent de vivre à crédit et de consommer le plus possible.
Aujourd'hui, et ce n'est pas la première fois, les différentes bourses européennes se sont effondrées suite à l'annonce de la faillite de Lehmann Brothers, une des grandes banques new yorkaises; Wall Street a suivi et a également fini en très forte baisse. C'est la plus grande chute de Wall Street depuis le 11 septembre. Toutes les grandes banques américaines sont touchées. Bank of America a aussi annoncé aujourd'hui le rachat de Merrill Lynch.
Décidément...Début de la semaine dernière, le gouvernement américain avait annoncé la quasi nationalisation de deux organismes de crédit, Fannie Mae et Freddie Mac. Le parti le plus opposé à toute intervention de l'Etat s'est lancé dans un plan de sauvetage qui coûtera au minimum une dizaine de milliards de dollars aux contribuables du pays. Ils permettent aux foyers les plus modestes d'accéder à la propriété : les agences rachètent aux prêteurs immobiliers leurs crédits hypothécaires, les assurent et les revendent sous forme obligataire aux investisseurs secondaires.
A eux deux, Fannie Mae et Freddie Mac garantissent 5.200 milliards de dollars de prêts immobiliers, soit environ 40 % de l'encours de crédit hypothécaire des Etats-Unis. Cette proportion s'est encore renforcée depuis le début de la crise financière. Si les agences font faillite, c'est tout le système immobilier américain qui boit la tasse.
Suite à tous ces événements, la Fed a injecté de l'argent sur les marchés et baissera ses taux demain. Alan Greenspan, le plus grand économiste actuel et ancien patron de la Fed, a dit que la crise actuelle était l'une des plus importantes du siècle, et que des crises comme celle-ci ne se produisait que deux ou trois fois dans le siècle.
Dans la campagne présidentielle, ce n'est plus l'Irak qui a la priorité mais l'économie. Les deux candidats sont maintenant attendus sur leurs plans d'économie. Pour l'instant, Mc Cain aurait l'avantage et l'expérience sur le sujet.
1 commentaire:
McCain... McCain... Il m'énerve lui !!! En plus ils l'annoncent en tête des sondages... Mais bon, aux USA, ce n'est pas le peuple qui décide !
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