vendredi 12 septembre 2008

première interview de Sarah Palin


Hier, en plus sur du cyclone Ike qui menace le Texas et les commémorations du 11 septembre, Sarah Palin a une fois de plus fait la une des journaux en accordant sa première interview télévisée à la grande chaîne ABC.

Voici quelques morceaux choisis.
Elle a d'abord répondu aux critiques sur son manque d'expérience. A la question du journaliste, si elle était capable d'être présidente à la place de Mc Cain, elle a répondu être totalement capable, et prête.«Je n'ai pas hésité à accepter le poste, parce ce que j'ai confiance dans le fait que je suis prête.» Rappelons qu'il n'y a pas longtemps, avant d'être nommée colistière de Mc Cain, elle avait fait la réflexion dans un journal en quoi consistait le poste de vice-présidente. Elle se serait renseignée entre temps, alors...

Au niveau international, elle a fait plusieurs déclarations.
Concernant la Russie, elle a prôné la fermeté jugeant inacceptable le fait que la Russie envahisse un pays souverain. Elle a appelé à l'entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'Otan. Elle n'exclut pas d'entrer en guerre si l'un des deux pays est la cible d'une invasion russe. «Peut-être. C'est la règle lorsque vous êtes un membre de l'Otan, a-t-elle affirmé. Si un autre pays est attaqué, vous devez vous attendre à être appelé pour aider (…) Nous ne pouvons pas répéter la guerre froide».
Pour Sarah Palin, il faut «mettre la pression sur l'Iran». Les armes nucléaires en Iran «sont extrêmement dangereuses pour tout le monde sur la planète», a-t-elle martelé.

Quant à la légitimité pour les Etats-Unis de frapper des terroristes de l'autre côté de la frontière afghane, au Pakistan, Sarah Palin a estimé qu'il fallait «faire tout ce qui est en notre pouvoir, et ne pas ciller (…) pour stopper les extrémistes islamistes, ces terroristes qui chercheraient à détruire l'Amérique, et nos alliés.»

Dernière dans le genre, et cerise sur le gâteau, elle a expliqué ses déclarations récentes sur le fait que son fils de 18 ans partait en Irak en mission pour Dieu: «Je pense qu'il y a un grand espoir et un grand potentiel pour que chaque pays puisse vivre et être protégé avec des droits inaliénables dont je pense qu'ils sont un don de Dieu... et je pense que ces droits sont les droits à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur». Elle a d'ailleurs participé hier à la cérémonie de départ du bataillon de son fils, jugeant la guerre en Irak "une cause juste".

Aux américains de juger mais nous espérons de tout coeur qu'ils sauront être intelligents.

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