Vous allez dire, cela ne change pas trop...Non, c'est vrai, mais là, aujourd'hui, c'est différent. Pendant que nous étions au concert du Morgan State University Choir hier, un match important se déroulait au M&T Stadium à côté de l'Orioles Park. Les Ravens, l'équipe de football américain de Baltimore, rencontrait les Steelers de PIttsburg. Tout Baltimore retenait son souffle depuis plusieurs jours. Dans la rue, beaucoup portaient les T-shirts violets à l'effigie des Ravens. Même la secrétaire du boss d'Alban à l'hôpital attendait ce moment avec impatience. D'ailleurs, tous les vendredis, c'est "purple friday": tous les supporters des Ravens portent les casquettes, les T-shirts, les sweat-shirts, tout ce qui est possible pour soutenir les Ravens durant la saison.
Présenté comme cela, la situation est un peu dure à comprendre. Mais les Ravens contre les Steelers, c'est le PSG contre l'OM en foot, Clermont Ferrand contre le Stade Français en rubgy, les Orioles contre les Yankees en baseball. Ils se détestent. Et comme nous sommes en Amérique, tout prend une dimension autre.
Les Ravens, qui jusque là, ont fait une très belle saison et pouvaient même prétendre aux Playoffs du fameux super bowl, ont malheureusement perdu contre les Steelers, 9 à 13....Oups...Baltimore fait la tête, à l'image de la secrétaire du patron d'Alban. A la radio, ce matin, le commentaire du journaliste était: que fait-on maintenant qu'on a perdu contre les Steelers? just move on, YES WE CAN! Continuons, nous le pouvons, en reprenant le slogan extraordinaire d'Obama lors de sa campagne.
Baltimore et les Ravens seraient-ils sauvée par Obama et l'espoir qu'il a fait naître? YES, THEY CAN!
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