Jour de la social security card. Nous voici donc partis à pied vers le social security center de Baltimore. A première vue, le building est beau, chic, luxueux, rien à voir avec la CAF du 19ème arrondissement de Paris. Arrivés dans la salle centrale, la réalité nous saute au visage, la réalité d'une amérique bien différente de celle qu'on voit dans les séries à la télévision, la réalité d'une Amérique pauvre.
La social security card n'a pas la même fonction qu'en France. Elle n'offre pas l'accès à la santé et aux différentes aides pour tout à chacun. Les aides ou allocs diverses et variées n'existent pas aux USA. La social security card a deux fonctions prinicpales: celle tout d'abord de certifier que la personne ayant ce numéro a un salaire, mais également celle d'aider les plus démunis, ceux qui n'ont rien et ne peuvent pas avoir d'assurance privée et de retraite. Autour de nous, il n'y avait que des personnes malheureusement très pauvres, souvent blacks, bien sûr......Il ne faut pas oublier que plus de 44 millions de personnes vivent aux USA sous le seuil de pauvreté défini par l'ONU. L'eldorado américain n'est pas pour tout le monde.
Après cette démarche administrative bien difficile, nous sommes retournés vers le centre et avons visité le Peabody Institute, conservatoire de musique de l'Université Johns Hopkins et sa fameuse bibilothèque. La Peabody library est effectivement magnifique: de vieux livres sur quatre étages d'étagères. Puis nous nous sommes dirigés vers Fells Point, le quartier le plus en vogue de Baltimore. C'est en réalité le quartier le plus ancien de la ville, avec des petites maisons en brique de deux ou trois étages, d'un charme fou, des rues pavées, des petits cafés, des boutiques. C'est également le quartier le plus cher de Baltimore, au bord de l'eau, face au port.
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