C'est la bérésina.
Wall Street chute tous les jours de plus en plus, entraînant avec elle les bourses du monde entier.
Branle bas de combat à Washington, New York et dans tous les Etats-Unis, où le financier contrôle une grande partie des richesses américaines. Suite à cela, l'administration Bush a proposé le plan Paulson pour venir à la rescousse des banques américaines. Ce plan, très impopulaire, prévoit d'injecter des milliards de dollars du contribuable pour renflouer les liquidités des banques, relancer le crédit, donc la consommation et calmer les marchés financiers.
Ce plan a été adopté par le congrès après bien des péripéties. Les deux candidats à la présidentielle ont mis leur campagne entre parenthèse pour aller soutenir le plan au congrès et intervenir ensemble auprès de George Bush pour convaincre les deux partis de voter pour le plan. Les représentants, plus exposés aux critiques de la population américaine et aux élections ont rejeté le plan Paulson. Ils recevaient des milliers de mails par jour des américains excédés de payer les bêtises de Wall Street et des financiers. Par ailleurs, le plan Paulson était un peu une socialisation du système bancaire américain, contraire aux principes de la libéralisation. Les républicains ne pouvaient qu'être contre cette pratique.
Les sénateurs, eux, plus puissants au congrès, ont adopté le plan en deuxième lecture, après une chute vertigineuse des cours à Wall Street. Bush a immédiatement signé le projet de loi. Il va maintenant falloir les 700 milliars de dollars nécessaires à la mise en place du plan.
Côté campagne présidentielle, à un mois des élections, Obama gagne des points grâce au fait que les démocrates sont toujours plus appréciés lors de crises économiques. McCain a été critiqué pour sa gestion de la crise financière, montrant son manque d'expérience, de connaissances en matières économiques. Il a voulu arrêter sa campagne, voulant montrer son intérêt pour la situation économique actuelle, mais ce geste a été assez mal pris par les américains.
De leur côté, les américains s'inquiètent et parlent dans les ascenseurs de retirer leurs économies des banques, comme en 1929. Leurs économies représentent leurs retraites, leurs dépenses de santé. Nous n'avons pas besoin de nous poser ces questions là en France, même si la situation est également difficile, à cause..... des américains.
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